Au cours de la période 1962–2010, l’Algérie, jadis pays à haute prévalence de tuberculose, a rejoint depuis le début des années 1980 le groupe des pays à prévalence modérée grâce à l’application des mesures techniques de lutte anti-tuberculeuse, son incidence en 2013 est de 81 cas pour 100 000 habitants [1SH.TBS.INCD
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Étude rétrospective incluant 612 patients tuberculeux recensés durant la période 2010–2014 au SCTMR de Boughari – commune à l’intérieur de l’Algérie – dont la population est estimée à 157 000 habitants.
Les nouveaux cas de tuberculose ont été respectivement évalués pendant ces 5 dernières années (2010, 2011, 2012, 2013, 2014) à 114, 161, 143, 93, 101 avec une incidence de TP estimée a 21,66 pour 100 000 habitants en 2010 et 16,56 pour 100 000 habitants en 2014, de même que les cas de TEP qui ont observé une diminution dans leur incidence de 80,9 pour 100 000 habitants en 2011 à 47,77 cas pour 100 000 habitants en 2014. La tuberculose pulmonaire atteint préférentiellement le sujet jeune de sexe masculin dans 67% des cas, la tuberculose extra-pulmonaire atteint dans 65 % les femmes, dont les localisations les plus fréquentes sont les ganglions périphériques et la plèvre. Un taux de guérison des nouveaux cas estimé à 97 % à là fin du traitement, pas de cas admis en retraitement.
La tuberculose reste fréquente en Algérie, la prévention repose sur l’amélioration des conditions socio-économiques, le dépistage et le traitement des patients qui sont source de contamination.
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Publié par Elsevier Masson SAS.