La prise en charge des patients atteints de l’infection par le virus d’immunodéficience humaine (VIH) est complexe. Le traitement des infections opportunistes, d’une part, et le traitement de l’infection à VIH et même l’infection à VIH, d’autre part, ont des répercussions hématologiques et contre-indiques certains antirétroviraux. Notre travail a pour but de déterminer les perturbations hématologiques au cours de cette infection.
Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 1997 à juillet 2015.
Sur 337 cas de sérologie VIH demandée chez les patients suspects d’infection à VIH, nous avons colligé 10 patients, soit 2,9 % des cas. La moyenne d’âge a été de 38,5ans avec un sex-ratio à 1. Le délai a été de 3 mois entre le début des symptômes et le diagnostic des pathologies respiratoires. La dyspnée a été notée dans 9 cas et la fièvre dans tous les cas. Les râles crépitants a été retrouvé dans 4 cas. L’imagerie thoracique a objectivé le syndrome alvéolaire dans 6 cas. La tuberculose a été retrouvée dans 4 cas et la pneumocystose dans 3 cas. L’hémogramme sanguin a montré l’anémie dans tous les cas avec une moyenne de taux d’hémoglobine a 10,2g/dL (extrêmes de 7,2 à 11,8g/dL), microcytaire dans 6 cas, normochrome dans 4 cas et hypochrome dans 2 cas. Elle a été normocytaire normochrome dans 4 cas. Les patients ont été transférés au service de maladies infectieuses pour le suivi de l’infection virale. La zidovudine a été exclus du schéma thérapeutique au début du traitement. Trois patients ont été décédés.
La prise en charge thérapeutique est complexe avec les interactions médicamenteuses. Une attention particulière sur l’hémogramme aiderait le médecin dans le choix des médicaments antirétroviraux et dans le suivi.
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Publié par Elsevier Masson SAS.