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Profil clinique, radiologique et évolutif des pleurésies purulentes - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.565 
M. Berny , N. Zaghba, H. Benjelloune, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pleurésies purulentes posent toujours un problème de santé publique dans notre contexte. L’origine bactérienne est la plus fréquente, compliquant souvent une pneumopathie sous-jacente.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 118 observations colligées au service des maladies respiratoires de janvier 2013 à septembre 2015.

Résultats

Il s’agit de 76 hommes et de 32 femmes. La moyenne d’âge est de 38ans. On note un tabagisme dans 47,5 % des cas, un alcoolisme dans 24 %, un diabète dans 18 %, une néoplasie dans 3 %, une BPCO et un séjour en réanimation dans 6 cas chacun, une silicose et un retard staturo-pondéral dans 1 cas chacun. Le tableau clinique est dominé par la douleur thoracique, la dyspnée, la fièvre et l’altération de l’état général. La radiographie du thorax objective une pleurésie de la grande cavité dans 71,5 % des cas enkystés dans 30 % des cas. La pleurésie était bactérienne dans 88 % des cas et tuberculeuse dans 12 %. Le diagnostic étiologique est confirmé par isolement de germe dans le pus pleural dans 44,3 % des cas, par la PBP dans 6,3 %, par les bascilloscopies du pus pleural dans 1 % et par la culture de BK dans 4,5 %. On trouve une pneumopathie sous-jacente dans 35,5 % des cas, un foyer sous phrénique dans 5 cas, un corps étranger endobronchique dans 2 cas et un cas de carcinome bronchogénique. Le traitement s’est basé sur l’antibiothérapie et le traitement antibacillaire en cas de tuberculose. Les ponctions pleurales évacuatrices ont été réalisées dans 69 %, le drainage thoracique dans 25 % et une décortication pleurale dans 6 %. L’évolution a été bonne dans 98 % des cas et nous déplorons 2 décès. On note un enkystement dans 41 % et la pachypleurite dans 12 % des cas. Nous insistons sur l’importance de la prise en charge précoce des pleurésies purulentes pour prévenir les complications engageant le pronostic fonctionnel et parfois vital.

Conclusion

Nous insistons sur la précocité du diagnostic et du traitement avec la recherche systématique d’une cause locorégionale ou à distance.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A252-A253 - janvier 2016 Retour au numéro
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