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Pleurodèse à l’iodopovidone à travers un drain thoracique dans le traitement du pneumothorax - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.581 
A. Ben Mansour , H. Daghfous, S. Ben Saad, M. Ben Khelifa, F. Tritar
 Service de pneumologie « c », Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pleurodése à travers le drain thoracique, technique largement validée dans le traitement palliative des pleurésies néoplasiques, est peu développée dans le traitement du pneumothorax.

But

Préciser les indications de la pleurodèse à l’iodopovidone administré par drain thoracique dans le traitement du pneumothorax et évaluer son efficacité par rapport à la thoracoscopie.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive et comparative de dossiers de patients hospitalisés pour pneumothorax et répartis en 2 groupes, G1 : pleurodèse à l’iodopovidone 3jours de suite à travers le drain thoracique (n=7) et G2 : pleurodèse par thoracoscopie chirurgicale (n=22).

Résultats

Les indications de la pleurodèse à l’iodopovidone à travers le drain thoracique étaient : cachexie et dénutrition (12,5 %), insuffisance respiratoire chronique (42,8 %), VEMS<1L/min avant l’épisode de pneumothorax (28,5 %), bulles d’emphysèmes étendues (>2/3 des champs pulmonaires) (42,8 %), fibrose pulmonaire (28,5 %). La durée totale du drainage et les durées moyennes du drainage avant et après pleurodèse étaient comparables dans les 2 groupes. Le succès de la pleurodèse était statistiquement comparable entre les 2 groupes (85 % vs 95 %). La symphyse pleurale était bien tolérée dans les 2 groupes sans différence statistiquement significative (88 % vs 91 %). Les signes de mauvaise tolérance et les complications liées à la symphyse pleurale notés respectivement dans 2 cas chacun étaient comparables dans les 2 groupes. Après pleurodèse, une diminution de la fréquence de la dyspnée était plus notée dans le G1 (n=4) vs 17 cas le pour G2 sans différence statistiquement significative. De plus, une diminution des douleurs thoraciques était statistiquement significative dans le G2 (n=3) vs 10 cas dans le G1 (p=0,014).

Conclusion

Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature malgré la variabilité de la méthodologie. En Tunisie, l’iodopovidone, agent symphysant peu couteux est aussi efficace pour le traitement du pneumothorax.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A257-A258 - janvier 2016 Retour au numéro
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