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Cancer bronchopulmonaire dans la population des patients vivant avec le VIH - 09/01/16

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30037-4 
C. Domblides a, P. Crequit a, N. Rozensztajn a, V. Gounant a, b, T. Vieira a, b, A.-M. Ruppert a, b, C. Epaud a, L. Rosencher a, M. Wislez a, b, J. Cadranel a, b, A. Lavolé a, b,
a Service de pneumologie et réanimation, Assistance publique-hôpitaux de Paris, hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 
b Équipe de recherche 2 et GRC-UPMC 04 Théranoscan, université Pierre-et-Marie-Curie, université Paris-VI, 75006 Paris, France 

* Auteur correspondant Auteur correspondant

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Résumé

L’incidence et la mortalité par cancer chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont évolué depuis les années 1990 : le VIH ne représente plus qu’un quart des décès dans cette population. Cette évolution est liée à l’émergence de combinaisons antirétrovirales très actives, ayant permis d’allonger l’espérance de vie des patients et de diminuer les complications liées au virus. Les cancers sont de ce fait devenus la première cause de mortalité. Du fait de l’immunodépression et du tabagisme important, le risque de cancer broncho-pulmonaire (CBP) est deux à trois fois plus élevé que celui de la population générale. Il est le plus fréquent des cancers non classant sida et représente la première cause de décès par cancer. L’âge de survenue chez les PVVIH est plus jeune, et le pronostic plus mauvais. Le traitement du CBP chez les PVVIH est plus complexe que dans la population générale, en raison d’interactions médicamenteuses avec les antirétroviraux (ARV), de l’agressivité tumorale et de comorbidités particulières. Une meilleure connaissance de la biologie moléculaire, l’immunothérapie et le dépistage sont des axes de recherche majeurs pour améliorer la survie des PVVIH atteintes de CBP. Pour toutes ces raisons, l’inclusion dans les essais thérapeutiques dédiés constitue une priorité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Until 1996, AIDS was the leading cause of deaths from HIV infection. In 2010, because of introduction of powerful antiretroviral therapies, AIDS represented less than 25% of deaths. Cancer has become the leading cause of death in this population. Because of smoking and immunosuppression, lung cancer risk is more important than in general population. Lung cancer shows specific features in this population: patients are younger and the prognosis is worse than in general population. Furthermore, treatment is more difficult, due to potential interactions between antiretroviral and anticancer therapies, to comorbidities and to tumor aggressiveness. Research will focus on molecular biology, immunotherapies and lung cancer screening in order to improve survival of HIV patients with lung cancer. For all these reasons, HIV patients must be include in clinical trials.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Infection par le VIH, Cancer du poumon, Épidémiologie, Interactions entre les antirétroviraux et les chimiothérapies

Keywords : HIV infection, Lung cancer, Epidemiology, Antiretroviral, and chemotherapies, interactions


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Vol 7 - N° 4

P. 531-538 - novembre 2015 Retour au numéro
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