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Immunothérapie : la prise en charge des effets secondaires - 03/01/17

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30129-X 
J. Charles
 Clinique universitaire de dermatologie allergologie photobiologie, Pole Pluridisciplinaire de Médecine et de Gériatrie Communautaire, CHU de Grenoble, INSERM Unité 1209, Équipe Immunologie et Immunothérapie des maladies chroniques, Université Grenoble-Alpes, 38 043 Grenoble cedex 9 

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Résumé

Les nouvelles molécules d’immunothérapie, « immune checkpoint blockers » ont conduit à de nouveaux effets indésirables dits dysimmunitaires. En effet, ces molécules, par leur mode d’action permettant la levée de voies d’inhibition du système immunitaire, favorisent la survenue de manifestations apparentées à des maladies auto-immunes pouvant toucher tous les appareils et organes, avec une grande variabilité interindividuelle et chronologique. Il est important de connaître ces effets secondaires, d’en informer les patients lors de l’instauration du traitement et de les dépister systématiquement au cours de traitement. La gradation de ces toxicités doit être systématique et faire discuter la poursuite ou l’arrêt, définitif ou non, de ces traitements. Lors de la survenue d’effets indésirables de grades 3–4, l’introduction d’un traitement immunosuppresseur reposant principalement sur la corticothérapie générale à hautes doses permet en général un contrôle de la toxicité. Dans certaines situations, le recours à des immunomodulateurs de type anti-TNF ou à des immunosuppresseurs plus forts peut être nécessaire. Ces effets dysimmunitaires sont plus fréquents et plus sévères avec les anticorps anti-CTLA-4 qu’avec les inhibiteurs de PD-1 ou PDL-1. Le champ de prescription de ces molécules va probablement s’élargir en oncologie, ainsi la gestion multidisciplinaire de ces toxicités dysimmunitaires représente un réel enjeu.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Emergence of new immunotherapeutic molecules called “immune checkpoint blockers” has led to the occurrence of adverse effects of a new type called dysimmune diseases. Indeed, these molecules, their mode of action for the lifting of inhibition pathways of the immune system, promote the occurrence of events related to autoimmune disease that can affect all organs and appliances, with a large interindividual variability and chronological. It is important to know these side effects, inform patients at initiation of treatment and to detect systematically during immunotherapy. The gradation of these toxicities must be systematic and to discuss the continuation or termination (final or not) of these treatment. Upon the occurrence of adverse effects of grades 3–4, the introduction of immunosuppressive treatment based mainly on corticosteroids at high doses can generally control the toxicity. In some situations, the use of anti-TNF or stronger immunosuppressants may be needed. These effects are more frequent and severe with anti-CTLA-4 antibody than inhibitors of PD-1 and PDL-1. The prescription of these molecules is likely to expand in oncology and the multidisciplinary management of these dysimmune toxicities represents a real challenge.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Immune checkpoint blockers, Anti-PD-1, Anti-CTLA-4, Colite inflammatoire, Vitiligo

keywords : Immune checkpoint blockers, Anti-PD1, Anti-CTLA-4, Inflammatory colitis, Vitiligo


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Vol 8 - N° 5

P. 399-403 - septembre 2016 Retour au numéro
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