S'abonner

Diagnostic de syndrome d’apnée obstructive du sommeil par le questionnaire STOP-BANG chez les patients ayant une fonction rénale perturbée - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.699 
B. Omarjee 1, , S. Budhan 2, M. Fen-Chong 2
1 Cabinet exploration respiratoire et du sommeil, Saint-Denis, Réunion 
2 AURAR-unité d’autodialyse, Le Port, Réunion 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Il semble que le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) puisse retentir sur le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe). Pourtant, il est souvent méconnu et les questionnaires qui permettraient de l’affirmer sont sous-utilisés ; ainsi, le questionnaire « stop-bang » (QSB) aurait une valeur prédictive négative de 90 à 100 % pour éliminer le SAOS. Nous avons mené une étude allant de janvier 2015 à janvier 2016 en utilisant ce QSB chez les adultes ayant une fonction rénale perturbée par le dosage de créatinine plasmatique.

Méthodes

Étude concernant les patients ayant une concentration plasmatique moyenne de créatinine à 8±1,0mg/L et le DFGe moyen à 80,0±12,0mL/mn/1,73m2 et une réponse positive à ≥3 questions au questionnaire QSB+ ont bénéficié d’une polysomnographie (PSG) ambulatoire avec un appareil WEINMANN Somnolab 2. Les données relatives aux patients avec un index d’apnées–hypopnées (IAH)>5 à 15/h (léger), 15 à 30/h (modérés) ou >30 (sévère) ont été relevées, puis analysées.

Résultats

Sur les 421 patients, 258 (61,2 %) ont été reconnus QSB+, c’est-à-dire à haut risque de SAOS. Parmi les 177 QSB+ soumis à la PSG, le SAOS a été déclaré sévère (29 %), modéré (22 %), léger (37 %) et absent (12 %). Une corrélation positive (p<0,001) a été établie entre les patients avec QSB+ et index micro-éveils. Les troubles du sommeil rapid eye movement (REM) était de 42 %.

Conclusion

Le questionnaire stop-bang ne semble pas inutile chez tout patient ayant une fonction rénale perturbée et qui doit avoir un recours plus fréquemment à la PSG ou une polygraphie permettant un diagnostic de SAOS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 34 - N° S

P. A284 - janvier 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Prévalence des symptômes du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) à Cotonou, Bénin : données préliminaires de l’étude « EPSASAPLF »
  • G. Agodokpessi, F. Alovokpinhou, P. Wachinou, S. Ade, B. Awanou, G. Ade, M. Gninafon
| Article suivant Article suivant
  • Prévalence et caractéristiques du SAS chez 483 patients diabétiques type 2 dans un service spécialisé
  • K. Sedkaoui Oumerzouk, B. Tramunt, H. Hanaire, M. Lescouzeres, A. Didier