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Évaluation de la prévalence des symptômes du syndrome d’apnée du sommeil dans la population ivoirienne - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.710 
B.A. Kouassi 1, , M.O. Koffi 1, A. Kone 2, A. Bakayoko 1, M. Diabagate 1, Z. Kone 1, C. Gode 1, M. Ahui Brou 1, K.M. Domoua 1, N.B. Koffi 1
1 UFR science médicale, Abidjan, Côte d’Ivoire 
2 UFR science médicale, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnée du sommeil est un problème de santé publique car il peut induire certaines pathologies graves et mortelles. Sa prévalence est sous-estimée et mal connue surtout en Afrique. Les études épidémiologiques en Afrique du Centre et de l’ouest en particulier sont peu nombreuses.

Objectif

Déterminer la prévalence des symptômes du SAS dans la population ivoirienne.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective transversale à visé descriptive portant sur les symptômes des pathologies du SAS. Notre population d’étude était composée de familles des personnels des hôpitaux et de familles des patients consultants en externe et présentant une pathologie non invalidante bénigne. Nous avons exclu les personnes ayant des obligations professionnelles les obligeant à travailler la nuit, les femmes se sachant enceintes.

Résultats

Sur 900 fiches distribuées, nous avons pu récupérer 402 et seulement 307 ont été validées. La population interrogée ronflait dans 40,39 % des cas. La somnolence évaluée avec le score de Hepworth était supérieure à 10 chez 25 % de la population. La nycturie était supérieure à 3 par nuit chez 25 % des personnes interrogées. Le sexe masculin, l’âge et l’obésité augmenteraient significativement chez les ronfleurs. La somnolence (EVA) était significativement notée chez les ronfleurs (65,33 % contre 29,87 % de non-ronfleur). La nycturie>à 3 était aussi significativement notée chez les ronfleurs (38,16 % contre de non-ronfleur 20,3 % avec p=0,0018). Les ronflements étaient surtout notés chez les patient anxieux (20,00 % contre 13,85 % de non anxieux avec p=0,0008).

Conclusion

Les signes majeurs du SAS ont étés retrouvés à des proportions non négligeables. Ce sont les ronflements (40,39 %) et la somnolence diurne excessive (25 %). Le ronflement était significativement associé à la somnolence, la nycturie, l’anxiété.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Apnée du sommeil, Clinique, Prévalence, Abidjan


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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A288 - janvier 2017 Retour au numéro
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