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Classification histomoléculaire des cancers pulmonaires : quoi de neuf en 2017 ? - 14/11/17

Doi : 10.1016/S1877-1203(17)30042-3 
S. Lantuejoul 1, 2,
1 Département de Biopathologie- CNR MESOPATH, Centre de Lutte Contre le Cancer Léon Bérard, 28 rue Laënnec, 69008 Lyon, France 
2 Université Grenoble Alpes, INSERM U1209/CNRS 5309 - Institute for Advanced Biosciences, Grenoble, France 

*Correspondance.

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Résumé

La nouvelle classification 2015 des tumeurs pulmonaires, basée sur des travaux multidisciplinares, a intégré à l’heure de la médecine personnalisée les données récentes de génétique des tumeurs. Elle a permis de reclasser les adénocarcinomes pulmonaires en sous types architecturaux de pronostic et de profil génétique différents, et cette classification histomoléculaire a été validée dans de nombreuses études depuis du point de vue pronostique. En particulier, le mauvais pronostic des adénocarcinomes solides et micropapillaires a été confirmé, à l’inverse des adénocarcinomes in situ (ex carcinome bronchioloalvéolaire), des adénocarcinomes avec invasion minime, ou d’architecture lépidique prédominante. Elle a fourni aux pathologistes des algorithmes diagnostiques sur petits prélèvements et depuis 2015, les algorithmes de testing moléculaires, intégrant le diagnostic des réarrangements ALK et ROS1 et l’expression immunohistochimique de PD-L1, ont fait l’objet de diverses recommandations et d’atlas publiés sous l’égide de l’IASLC. Enfin depuis cette classification, les travaux de caractérisation génomique des adénocarcinomes, des carcinomes à grandes cellules, des tumeurs neuroendocrines et des carcinomes sarcomatoïdes se sont poursuivis, ouvrant des perspectives thérapeutiques nouvelles pour certaines de ces tumeurs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The new 2015 WHO classification of lung tumors was based on multidisciplinary workshops involving clinicians, radiologists, geneticists and pathologists, and has included in the era of personalized medicine, the most recent data on lung tumor genetics. This histomolecular classification has provided a new grading system based on architectural subtyping for adenocarcinoma, which has been validated for the last 2 years, confirming the poor prognosis of solid and micropapillary adenocarcinoma, in contrast with the best prognosis of lepidic predominant adenocarcinoma, minimally invasive adenocarcinoma and in situ adenocarcarcinoma (ex bronchioloalveoalr carcinoma). A new grading system has been recently proposed for squamous cell carcinoma, mainly based on tumor budding, nest size and single cell migration pattern. A new concept of invasion, the STAS for Spread Through Alveolar Spaces is currently evaluated, small tumors with minimal resection having a tendency to recur when STAS could be demonstrated at the periphery of the tumor. The molecular testing algorithm proposed for small specimen has also evolved, including now PD-L1 immunohistochemistry, and new guidelines and reviews on the topic have been published, as well as an PD-L1 atlas edited by the IASLC. Finally, new insights have been provided in genetics for adenocarcinoma, neuroendocrine lung tumors and sarcomatoid carcinoma, leading to the discovery of new potential therapeutic targets.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-Clés : Carcinome, Poumon, OMS, Classification, Génétique

Keywords : Carcinoma, Lung, WHO, Classification, Genetics


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Vol 9 - N° 2

P. 106-115 - septembre 2017 Retour au numéro
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