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Les facteurs de risque de mortalité des infections respiratoires basses non tuberculeuses chez les patients vivant avec le vih (PVVIH) aux services des maladies infectieuses et de pneumologie de Fann - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.579 
F.-B.-R. Mbaye , Y. Dia Kane, K. Thiam, N.-O. Touré, E.-H.-M. Ndiaye, S. Dia, J.-M.-A.-N. Sagne, M. Ndao, W. Ka
 Pneumologue, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les infections respiratoires basses de l’adulte constituent un problème majeur de santé publique chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Notre objectif était de déterminer la prévalence des IRB chez les PVVIH et d’identifier les facteurs pronostiques associés à la mortalité et de déterminer les étiologies des ces IRB.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective à partir de dossiers de patients hospitalisés aux services des maladies infectieuses et de pneumologie de Fann du 1er janvier au 31 décembre 2016.

Résultats

Durant la période d’étude, 1751 patients infectés par le VIH ont été hospitalisés et 322 pateints soit 18,4 % présentaient une symptomatologie infectieuse respiratoire avec recherche de BAAR négative. Le sex-ratio est de 0,9 en faveur des femmes et l’âge moyen des patients est de 44,6 ans±17,7 ans. Les IRB étaient surtout observées durant le mois de janvier. Les principaux antécédents retrouvés étaient la consommation d’alcool, de tabac et la coinfection avec l’hépatite virale B. La fièvre était le signe général le plus fréquemment retrouvé présent dans 81 % chez nos patients et la toux le signe respiratoire le plus fréquent 84 %. La plupart des germes retrouvés étaient des bactéries dans 94,6 %. Les germes les plus retrouvés étaient pseudomonas aéruginosa et streptococcus pneummonie. Nous avions croisé de nombreuses variables pour la recherche des facteurs de risque et nous avions trouvé 5 facteurs de risque : l’âge>à 45 ans (p=0,045) ; l’antibiothérapie à base de ceftriaxone (p=0,015) ou d’amoxicilline (p=0,019) ; le trouble de la conscience (p=0,034) ; le taux faible de globules blancs (p<0,001) ; le traitement ARV de deuxième ligne TDF+3TC+LPV/RTV (p=0,034). Sur le plan évolutif on retrouvait un taux de décès de 27,3 % (n=88), 14 patients évadés et 5 transferts dans d’autres structures spécialisées.

Conclusion

Les IRB sont fréquentes chez le VIH et sont grevées d’une lourde morbi-mortalité. Il est donc important de rechercher les facteurs de risque de mortalité de ces IRB afin d’améliorer la prise en charge chez ce type de population vulnérable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A248 - janvier 2018 Retour au numéro
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  • Colonisation bactérienne des voies respiratoires basses lors du diagnostic per-fibroscopique du cancer bronchique primitif au service de pneumologie du CHNU de Fann
  • F.-B.-R. Mbaye, S. Koné, K. Thiam, M.-F. Cissé, N.-O. Touré, Y. Dia-Kane
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