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Pneumopathie chronique idiopathique à éosinophiles (PCIE) : étude rétrospective à propos de 26 cas - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.538 
F. Ziane 1, , R. Boucetta 1, MD. Benziane 1, A. Zitouni 2
1 Service de pneumologie, hôpital militaire régional universitaire de Blida, Algérie 
2 Service de pneumologie, hôpital central de l’Armée, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La pneumopathie chronique idiopathique à éosinophiles (PCIE) ou maladie de Carrington est une maladie rare de cause inconnue associant des symptômes respiratoires et généraux non spécifiques avec la présence d’un infiltrat pulmonaire à prédominance périphérique en imagerie. La présence d’une éosinophilie sanguine et alvéolaire oriente le diagnostic.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 26 cas de malades pris en charge entre 2015 et 2022, dont le but est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, radio-cliniques et évolutives de cette maladie.

Résultats

Au total, 26 patients ont été inclus dans cette étude, le sex-ratio H/F était de 0,62, l’âge moyen était de 39ans. 4 patients (15,38 %) étaient des fumeurs, l’asthme bronchique était noté chez 16 patients (61,53 %). Tous les malades étaient symptomatiques sur le plan respiratoire, les signes généraux étaient présents chez 19 patients (73 %). L’alvéolite éosinophilique était présente chez tous les patients, par contre l’éosinophilie sanguine n’était constatée que chez 8 malades (30 %). Les anomalies radiologiques étaient dominées par la présence de condensations parenchymateuses. Le trouble ventilatoire restrictif était l’anomalie fonctionnelle la plus dominante. Une corticothérapie par voie générale a été instaurée chez tous les malades avec une durée moyenne de 1 année. 13 patients (50 %) ont rechuté dans la première année qui suit l’arrêt de la corticothérapie.

Conclusion

La pneumopathie chronique idiopathique à éosinophiles est une pneumopathie rare, exclusivement pulmonaire, de bon pronostic, correspondant à l’infiltration du tissu conjonctif pulmonaire par des éosinophiles, nécessitant dans 50 % des cas un traitement au long cours par corticoïdes. Si le taux de récidives est fréquent, il ne modifie pas le pronostic qui est globalement bon.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 256-257 - janvier 2024 Retour au numéro
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