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Pneumopathie radique : une pathologie iatrogène en voie de disparition? - 02/11/10

Doi : 10.1016/S1877-1203(10)70059-8 
D. Lerouge 1, , L. Teixeira 2, J. Trédaniel 3
1 Service de radiothérapie, Centre François Baclesse, 3 avenue Général Harris, BP 5026, 14076 Caen cedex 05, France 
2 Service d’oncologie médicale, Hôpital Saint-Louis, 1 avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10, France 
3 Unité de cancérologie thoracique, Hôpital Saint-Joseph, 185 rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France 

Correspondance.

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Résumé

La radiothérapie thoracique associée ou non à la chimiothérapie joue un rôle majeur dans le traitement des cancers bronchiques, notamment dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement évolués. Le but de cette radiothérapie est d’obtenir le meilleur contrôle local possible tout en épargnant au maximum les organes à risque notamment le parenchyme pulmonaire sain afin d’éviter les toxicités à long terme, l’autre toxicité limitante de cette irradiation thoracique étant l’œsophagite aiguë. La pneumopathie radique reste donc une crainte majeure pour l’oncologue radiothérapeute. En effet, cette complication peut entraîner une altération de la qualité de vie des patients et parfois être fatale. C’est également une des causes qui rend difficile l’augmentation de la dose totale d’irradiation pourtant nécessaire à un meilleur contrôle local et à une augmentation de la survie globale des patients. L’amélioration des techniques d’irradiation (radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle avec ou sans asservissement respiratoire), l’amélioration des appareils de traitement (accélérateurs linéaires de haute énergie, couplés à des collimateurs multilames), la meilleure connaissance des volumes cibles (simulation par scanner injecté, fusion d’images avec tomographie par émission de positons au 18 FDG) et la meilleure connaissance des contraintes de dose notamment au niveau pulmonaire (dosimétrie tridimensionnelle avec calcul des histogrammes dose volume) ont permis une amélioration de la qualité des traitements et de réduire le taux de pneumopathies radiques symptomatiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Thoracic radiation therapy with or without chemotherapy is the treatment for locally advanced non small cell lung cancer. The aim of this radiotherapy is to achieve the best local control without increasing the dose to the other normal intrathoracic organs in order to limit secondary complications. Radiation-induced pneumonitis is one of the most common toxicities, which limits the escalation dose to the lung cancer, nevertheless necessary to improve local control and survival of patients ; the other limited toxicity during the thoracic radiation therapy is acute oesophagitis.

Radiation-induced pneumonitis can also lead to an alteration of quality of life (shortness of breath) and in some cases, can cause death. Development of new radiotherapy techniques (3D and 4D radiotherapy), modern radiation technologies (multileaf collimator…), better knowledge of irradiated volume (CT scan for volume delineation, fusion with PET…), better knowledge of lung dose constraints (analysis of dose volume histogram during the 3D dosimetry) lead to an improvement of the quality of radiation therapy and reduce the rate of symptomatic radiation-induced pneumonitis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Pneumonie radique, Effet-dose, Technique d’irradiation, Qualité de vie

Key-words : Radiation-induced pneumonitis, Dose-effect, Irradiation technique, Quality of life


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© 2010  Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 2 - N° 3

P. 180-187 - septembre 2010 Retour au numéro
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