S'abonner

Les stratégies thérapeutiques péri-opératoires - 16/12/11

Doi : 10.1016/S1877-1203(11)70121-5 
A.-M. Ruppert 1, L. Belmont 1, A. Lavolé 1, V. Gounant 1, 2, J. Assouad 2, J. Cadranel 1, 3, M. Wislez 1, 3,
1 Service de pneumologie et réanimation, hôpital Tenon, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, 4, rue de la Chine, 75970, Paris cedex 20, France 
2 Service de chirurgie thoracique, hôpital de Tenon, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, 4 rue de la Chine, 75970, Paris cedex 20, France 
3 ER2, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, 4, place Jussieu, 75005 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

La chimiothérapie à base de platine en péri-opératoire a démontré un bénéfice sur la survie dans le traitement des CBNPC de stades II, IIIA et peut être IB (tumeur de plus de 4 cm de diamètre). Ce gain de survie varie entre 4 et 15% selon les études. Le niveau de preuve est plus élevé pour la chimiothérapie adjuvante que néoadjuvante. La chimiothérapie néoadjuvante présente cependant certains avantages: une meilleure adhésion au traitement et une évaluation de la chimiosensibilité de la tumeur. Néanmoins, l’analyse précise anatomopathologique et le pTNM sont modifiés. La place de la radiothérapie postopératoire est restreinte. Dans les stades précoces (stades I-II), elle est délétère sur la survie. Elle est réalisée en routine en cas d’atteinte pariétale avec résection incomplète. La prise en charge des stades N2 résécables reste discutée: chirurgie et chimiothérapie adjuvante, chirurgie après chimiothérapie d’induction ou radio-chimiothérapie concomitante. Aucune stratégie n’a montré de supériorité.

Plusieurs marqueurs biologiques sont étudiés pour mieux définir les indications à un traitement médical péri-opératoire: déterminer les groupes de patients ayant un pronostic péjoratif et identifier les patients ayant une tumeur chimio-sensible.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Platinum based perioperative chemotherapy is actually the standard of care in stage II–IIIa non small cell lung cancer (NSCLC). A benefit may also be seen in stage IB NSCLC with tumors of more than 4cm of diameter. Perioperative chemotherapy improves 5 year survival of 4 to 15%. This benefit is mainly proved by postoperative chemotherapy trials. Nevertheless, preoperative chemotherapy has advantages: a better tolerance, an estimation of tumor chemosensibility, without an increased postoperative morbi-mortality. However pTNM and pathological tumor analyses are modified. Indications of post-operative radiotherapy are limited. In early stage NSCLC (stage I-II), radiotherapy worsens survival. Radiotherapy is routinely achieved in NSCLC with parietal tumor invasion and incomplete tumor resection.

Treatment of stage III N2 NSCLC remains controversy. No treatment strategy has proved superiority and different options have to been discussed: surgery followed by adjuvant chemotherapy, neoadjuvant chemotherapy followed by surgery or exclusive concomitant radio-chemotherapy. Several biomarkers are studied to better describe the indications of perioperative chemotherapy: recognize groups of patients with a worse prognosis and distinguish chemosensibility of the tumor.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer bronchique non à petites cellules, Chimiothérapie, Chimiothérapie néoadjuvante, Chimiothérapie adjuvante, Radiothérapie

Keywords : Non small cell lung cancer, Chemotherapy, Adjuvant chemotherapy, Neo-adjuvant chemotherapy, Radiotherapy


Plan


© 2011  Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 3 - N° 4

P. 346-352 - septembre 2011 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Tomographie par émission de positons dans les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules
  • D. Taïeb, L. Tessonnier, S. Cammilleri, O. Mundler
| Article suivant Article suivant
  • La radio-chimiothérapie exclusive des cancers bronchiques non à petites cellules
  • S. Abrous-Anane, C. Le Péchoux