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Accouchement extrahospitalier (et complications) - 01/01/00

[24-213-A-30]
Nathalie Lentz : Assistant-chef de clinique
Paul Sagot : Professeur, chef de service
Service de gynécologie-obstétrique, médecine foetale et reproduction humaine, centre hospitalier universitaire de Dijon, 10, bd du Maréchal de Lattre-de-Tassigny, BP 1542, 21034 Dijon cedex France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Urgences et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

L'accouchement à domicile est un phénomène marginal en France où il ne représente que 5 pour 1 000 des naissances. La formation obstétricale très insuffisante de la majorité des médecins généralistes et des anesthésistes-réanimateurs explique l'angoisse générée par de tels accouchements inopinés, alors que des gestes simples permettent d'assurer l'intégrité de la mère et de l'enfant. Les différents éléments décisionnels appréciables par téléphone sont : la parité, les contractions utérines, l'envie de pousser, la perte des eaux et le terme de la grossesse. L'examen clinique de la patiente réalisé à son domicile réévalue les possibilités de son transfert prénatal vers la maternité ou la nécessité d'organiser son accouchement sur place. Lors d'un accouchement à domicile, le transfert postnatal (de la mère, de l'enfant et du placenta) est effectué après contrôle des fonctions maternelles (hémodynamique, tonus utérin, absence de saignement vulvaire anormal, perfusion d'ocytocine) et du nouveau-né (fonctions cardiorespiratoires, température).



Mots-clés : accouchement, domicile, régulation, prise en charge maternelle, prise en charge néonatale, transfert, délivrance

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