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Radio-chimiothérapie optimale : questions résolues et non-résolues en 2012 - 16/11/12

Doi : 10.1016/S1877-1203(12)70297-5 
P. Fournel 1, , C. Devanlay 1, C. Vassal 2, N. Magne 2
1 Département d’Oncologie Médicale, Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth, 108 bis av. A.-Raimond, 42271 Saint-Priest en Jarez 
2 Département de Radiothérapie, Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth, 108 bis av. A.-Raimond, 42271 Saint-Priest en Jarez 

Auteur correspondant.

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Résumé

Malgré un certain nombre d’avancées thérapeutiques ces dernières années, le pronostic des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement avancés reste mauvais avec des taux de survie à 5 ans de l’ordre de 15 à 20%. Actuellement, le traitement de référence est l’association concomitante de la chimiothérapie à la radiothérapie, au prix d’une augmentation de la toxicité œsophagienne. Ce traitement n’est possible que chez des patients en bon état général de PS 0 ou 1, présentant peu ou pas de comorbidités et souvent d’âge inférieur à 70 ans. La chimiothérapie doit être administrée à doses cytotoxiques et comporter un sel de platine. De nombreuses questions restent débattues : le choix de la chimiothérapie associée à la radiothérapie (il n’est pas certain que les nouvelles associations donnent de meilleurs résultats que des chimiothérapies plus anciennes) ; l’intérêt d’une chimiothérapie d’induction ou de consolidation n’est pas démontré ; les modalités de la radiothérapie en termes de dose, de fractionnement ; l’intégration des thérapeutiques ciblées dans ce schéma en particulier des inhibiteurs de l’EGFR.

L’amélioration des résultats dans les essais cliniques récents semble être en partie liée à une meilleure sélection des patients grâce à l’optimisation de l’imagerie diagnostique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Despite the progress in therapeutic strategies, overall survival of stage III non-small cell lung cancers (NSCLC) is poor. Currently, the standard treatment of unresectable locally advanced NSCLC is concurrent chemoradiotherapy. However, esophagitis represents the main toxicity. This schedule is probably beneficial for patients in good performans status, without important co-morbidities and often younger than 70 years. Platin-based chemotherapy should be administered at cytotoxic doses. Many questions remain debated: the choice of chemotherapy regimen (it is not certain that new combinations are more successful than older regimens), the benefit of induction and consolidation chemotherapy is not proven, the modalities of radiation in terms of doses, fractionation, the integration of targeted therapies in this scheme, particularly EGFR inhibitors.

The improved results in recent clinical trials seem to be partly related to better patient selection.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Cancer bronchique non à petites cellules, Stade III, Radiothérapie, Chimiothérapie, Thérapeutiques ciblées

Keywords : Non-small cell lung cancer, Stage III, Chemotherapy, Radiotherapy, Targeted therapies


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Vol 4 - N° 6

P. 506-514 - octobre 2012 Retour au numéro
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  • La radiothérapie des stades précoces de cancers bronchiques non à petites cellules inopérables (ou non)
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