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Traitement chirurgical de la maladie de Parkinson - 24/07/14

[17-062-A-11]  - Doi : 10.1016/S0246-0378(14)21959-2 
V. Fraix a, b, c, , A. Castrioto a, b, c, E. Moro a, b, c, P. Krack a, b, c
a Unité troubles du mouvement, Clinique neurologique, Pôle neurologie psychiatrie, CHU de Grenoble, CS10117, 38043 Grenoble cedex 9, France 
b Université Joseph Fourier, Grenoble, France 
c Inserm, U836, Grenoble Institut des neurosciences, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Neurologie

Résumé

L'ère moderne de la neurochirurgie stéréotaxique pour le traitement de la maladie de Parkinson débute à la fin des années 1980, favorisée par les limites du traitement médicamenteux liées aux complications motrices de la lévodopa, mais également par l'amélioration des techniques d'imagerie cérébrale et les progrès dans la connaissance du fonctionnement des ganglions de la base. La technique de stimulation cérébrale profonde, initialement appliquée au noyau ventral intermédiaire du thalamus pour traiter les tremblements sévères, a connu un essor considérable et constitue actuellement le traitement de référence des complications motrices et des dyskinésies liées à la lévodopa lorsqu'elle est appliquée au pallidum interne et au noyau subthalamique. La réduction du traitement dopaminergique associée aux effets moteurs de la stimulation subthalamique permet de proposer ce type d'intervention à des patients présentant des complications comportementales liées aux traitements dopaminergiques. Enfin, une intervention plus précoce dans l'évolution naturelle de la maladie préserve les compétences psychosociales des patients. Les techniques de radiochirurgie sont essentiellement indiquées en cas de contre-indication à la stimulation cérébrale profonde. Ces thérapeutiques sont symptomatiques et ne prennent pas en compte les autres symptômes invalidants apparaissant au cours de l'évolution de la maladie. Les thérapies cellulaire et génique ont pour objectif de restaurer un fonctionnement normal des voies dopaminergiques intracérébrales mais restent expérimentales. Le traitement neurochirurgical de la maladie de Parkinson doit être mis en œuvre par des équipes pluridisciplinaires pour garantir une efficacité significative avec une prise de risque minimale.

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Mots-clés : Maladie de Parkinson, Stimulation cérébrale profonde, Noyau subthalamique, Radiochirurgie, Transplantation, Thérapie génique


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