La pneumopathie infectieuse est une pathologie dont on sait que les hémocultures ne sont pas toujours contributives à l’isolement du germe.
Évaluer l’apport des hémocultures dans la prise en charge des pneumopathies infectieuses à travers une série personnelle.
Étude rétrospective ayant concerné 95 patients hospitalisés pour pneumopathie infectieuse. Deux groupes ont été définis : G1 (n=70) : malades ayant eu une hémoculture, G2 (n=25) : malades qui n’ont pas eu d’hémoculture.
La moyenne d’âge était de 55,6ans. Onze pour cent des patients étaient diabétiques, 7 % hypertendus et 6 % ont été traités pour tuberculose pulmonaire commune. Il s’agissait d’une broncho-pneumonie (52 % des cas), d’une pneumopathie interstitielle (25 % des cas) et d’une PFLA (23 % des cas). Chez les patients du G1, les germes isolés par hémoculture étaient le pneumocoque (30 %), l’Hemophilus influenzae (22 %), le Pseudomonas (11 %), le Klebsiella (7 %), le Staphylococcus (7 %) et le protéus mirabilis (2 %). La culture était polymorphe dans 14 % des cas. Les patients du G1 avaient une durée de traitement plus courte (13 vs 18jours), une apyrexie dans un délai de moins de 7jours (53 % vs 28 %), un délai de nettoyage radiologique plus rapide (15 vs 19jours) avec un nettoyage complet dans un délai inférieur à un mois (51 % vs 44 %) et un taux de récidive plus faible (6 % vs 20 %). Dans le G2, il existait une aggravation des paramètres biologiques à court terme (20 % vs 9 %).
Les hémocultures ont permis chez nos patients un délai d’apyrexie plus court, un nettoyage radiologique plus rapide et une durée de traitement plus courte.
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Publié par Elsevier Masson SAS.