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Prise en charge du pneumothorax spontané. À propos de 133 cas - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.258 
H. Moubachir, N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine, A. Bakhatar, A. Bahlaoui
 Service des Maladies Respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

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Résumé

La prise en charge d’un premier épisode de pneumothorax spontané est controversée, et la technique à utiliser en première intention, exsufflation ou drainage, reste d’actualité. Nous rapportons l’expérience du service des maladies respiratoires du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, dans la prise en charge immédiate du pneumothorax spontané primitif, en comparant l’efficacité de l’exsufflation versus drainage thoracique, à travers une étude rétrospective étalée sur deux ans et demi, de janvier 2012 au juin 2014, incluant 133 dossiers de patients présentant un pneumothorax spontané primitif, la moyenne d’âge était de 47ans, la symptomatologie a été dominée par la douleur et la dyspnée, le pneumothorax était d’abondance variée et d’étiologies différentes. L’exsufflation était préconisée dans 68 cas (51 %), le drainage thoracique dans 49 cas (36 %), et le repos dans 16 cas. L’évolution était marquée par le succès de l’exsufflation dans 28 cas (41 %), l’échec et passage au drainage thoracique dans 40 cas (59 %). À travers cette étude, nous concluons que le drainage thoracique est efficace par rapport à l’exsufflation, qui reste avantageuse en terme de facilité du geste, durée d’hospitalisation, 11jours versus 25jours respectivement, et faible coût.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A196 - janvier 2015 Retour au numéro
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