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Évaluation des variations du tonus parasympathique lors de l’induction d’une dyspnée expérimentale chez le sujet sain : intérêt du PhysioDoloris® - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.703 
L. Beaumont 1, 2, 3, ,

sous la direction de C. Morelot-Panzini1, 2

P. Devillier 3
1 Sorbonne universités, UPMC université Paris 06, Inserm UMR_S1158, Paris, France 
2 Département R3S, group hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles-Foix, Paris France 
3 UPRES EA220, Hôpital Foch, Suresnes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Les interactions entre dyspnée et système nerveux autonome (SNA) sont complexes. Ainsi, la stimulation des afférences vagales est source de dyspnée plaidant pour une activation prépondérante du système nerveux parasympathique. À l’inverse, le tonus sympathique joue un rôle majeur dans l’anxiété, réponse émotionnelle principale de la dyspnée. L’identification de la balance sympathique/parasympathique dans la dyspnée permettrait de progresser dans la compréhension des mécanismes de réponse aux anticholinergiques dans la BPCO en termes de dyspnée et ce grâce à l’utilisation d’un système de mesure automatique (Physiodoloris®).

Méthodes

L’activité parasympathique a été étudiée chez 16 volontaires sains (8 hommes) soumis à deux types de dyspnée expérimentales induites par l’inhalation de dioxyde de carbone associée à une ventilation restreinte (« soif d’air ») et par une charge-seuil inspiratoire réglée à 40 % de la pression inspiratoire maximale (« effort/travail »). Le SNA était évalué par trois techniques différentes : la galvanométrie cutanée (GSR), le Physiodoloris (ANI-mesure automatique de l’activité parasympathique par une analyse de l’ECG) et par une analyse spectrale de l’ECG. La dyspnée était évaluée par une EVA.

Résultats

On retrouvait un inconfort respiratoire modéré en fin de séance respectivement de séance « effort/travail » et « soif d’air » (EVA=4,2±1,9cm ; EVA=6,1±1,8cm). L’analyse del’ANI et l’analyse spectrale de l’ECG ne révélaient pas de variation du système nerveux autonome lors des deux séances. À l’inverse, le GSR augmentait significativement en réponse à la dyspnée, sans différence entre les deux types de dyspnée.

Conclusion

Le Physiodoloris n’est pas un bon outil pour l’exploration du SNA dans la dyspnée probablement en raison de difficultés techniques dues aux mouvements du sujet. Le GRS semble plus performant et révèle une activation sympathique en réponse à la dyspnée.

Financement

Étude financée par le Fond de dotation recherche en santé respiratoire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A248-A249 - janvier 2015 Retour au numéro
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