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Profil étiologique du nodule pulmonaire unique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.149 
N. Souki , H. Jabri, H. Moubachir, W. El Khattabi, H. Afif
 Service de pneumologie, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le nodule pulmonaire unique (solitaire) est défini comme une opacité plus ou moins sphérique siégeant en plein parenchyme pulmonaire, dont le plus grand diamètre est <3cm. Plusieurs étiologies peuvent être incriminées. L’incidence du cancer du poumon chez les patients qui ont un nodule solitaire varie de 10 à 70 %.

Méthodes

Afin de préciser le profil étiologique des nodules pulmonaires solitaires, nous avons mené une étude rétrospective concernant 40 cas de nodule pulmonaire unique colligés au service de janvier 2011 à avril 2015.

Résultats

Nous avons noté une prédominance masculine (86 %), la moyenne d’âge a été de 55ans, 80 % des patients ont été des tabagiques chroniques, 30 % des cas ont fait une tuberculose pulmonaire confirmée et traitée. Les signes cliniques ont été non spécifiques. La radiographie et la tomodensitométrie ont permis d’individualiser le nodule. La taille moyenne du nodule a été de 2cm, il a été de siège périphérique dans 70 % des cas. Les limites ont été spiculées dans 60 % des cas, le nodule a été de densité tissulaire dans 72 % des cas, calcifié dans 18 % et excavé dans 10 % des cas. La bronchoscopie souple a été réalisée chez tous les patients, elle a été normale dans 90 % des cas. La TEP a été réalisée que chez 3 patients dont le nodule était fixé. Les étiologies du nodule solitaire sont dominées par la pathologie tumorale primitive dans 55 % des cas (cancer bronchogénique), nodule séquellaire dans 18 % des cas, tuberculome et sarcoïdose dans 5 % des cas chacun et aspergillome, métastase et granulomatose avec polyangéite dans un cas chacun. Quatre cas de nodule ont été sous surveillance radiologique régulière. Le traitement a été chirurgical dans 53 % des cas avec une bonne évolution après un recul de 3ans en moyenne.

Conclusion

À travers cette étude, nous soulignons l’intérêt de la tomodensitométrie et la TEP devant tout nodule pulmonaire unique. La découverte d’un nodule pulmonaire unique chez un patient tabagique fait évoquer en premier lieu le diagnostic de cancer bronchique primitif.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A100 - janvier 2016 Retour au numéro
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