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Évaluation de la chimiothérapie en 2e ligne du cancer bronchique à petites cellules entre 2004 et 2014 en Picardie - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.171 
C. Hybiak 1, , F. Le Meunier 1, R. Suguenot 1, P. Dumont 2, I. Rault 1, H. Bentayeb 1, E. Lecuyer 1, C. Andrejak 3, V. Jounieaux 3, Y. Douadi 1, C. Dayen 1
1 Service de pneumologie, Saint-Quentin, France 
2 Service de pneumologie, Chauny, France 
3 Service de pneumologie, Amiens, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le cancer bronchique à petites cellules (CBPC) représente environ 20 % des CB. Il est agressif et rapide d’évolution. Si le traitement de première ligne est bien codifié, il n’existe pas de recommandation claire pour la 2e ligne et, au vu de son pronostic, la question de la réalisation d’une 2e ligne se pose chez beaucoup de praticiens.

Méthodes

Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective incluant entre 2004 et 2014 tous les patients atteints d’un CBPC, suivis dans les centres hospitaliers d’Amiens et de Saint-Quentin, ayant bénéficié d’au moins 2 cures de chimiothérapie en 2e ligne de traitement suivies d’un bilan de réévaluation chez les patients. Les 3 protocoles étudiés étaient : topotécan seul, association paclitaxel–topotécan et association cyclophosphamide–épirubicine (ou adriamycine)–vincristine (CEV ou CAV). Notre critère de jugement principal était la survie sans progression après une 2e ligne de chimiothérapie.

Résultats

Sur la période de 10ans, 62 patients ont été inclus dans notre étude. Parmi notre population, 24 patients (38,7 %) ont eu une chimiothérapie par topotécan seul, 22 (35,5 %) ont eu une chimiothérapie par paclitaxel–topotécan et 16 (25,8 %) ont eu une chimiothérapie par CAV ou CEV. Il n’a pas été retrouvé de différence significative en termes de survie sans progression et de survie globale entre les différents protocoles avec des médianes de survie respective à 3,34 mois (OR=0,42 ; IC 95 % [2,51–4,17]), 3,57 mois (OR=0,53 ; IC 95 % [2,51–4,62]) et 3,11 mois (OR=0,49 ; IC 95 % [2,15–4,07]). Par contre, des différences significatives ont été observées entre les différents protocoles en terme d’effets indésirables (grade2 de la classification OMS) avec une meilleure tolérance pour le protocole CEV/CAV (p=0,032).

Conclusion

Dans notre étude, aucune différence de survie sans progression n’a été mise en évidence entre les 3 protocoles. Le protocole CEV est celui qui occasionne le moins d’effets secondaires en 2e ligne de chimiothérapie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A108-A109 - janvier 2016 Retour au numéro
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