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Impact respiratoire de la radiothérapie pulmonaire stéréotaxique par tomothérapie pour cancer pulmonaire - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.174 
I. Hamidou 1, , L. Padovani 2, X. Elharrarr 3, P. Astoul 3, F. Brégeon 4
1 Département de pneumo-pthisiologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, université de Lomé, Lomé, Togo 
2 Service de radiothérapie, CHU Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Aix-Marseille université, Marseille, France 
3 Service d’oncologie thoracique, maladies de la plèvre–pneumologie interventionnelle, CHU Nord, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Aix-Marseille université, Marseille, France 
4 Service exploration fonctionnelle respiratoire, CHU Nord, pôle 16 Cvt, et URMITE CNRS IRD UMR 6236, IHU méditerranée infection, Aix Marseille université, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La radiothérapie pulmonaire stéréotaxique par tomothérapie (RST) permet une irradiation à forte dose en réduisant considérablement les marges appliquées et donc l’irradiation des tissus sains. Ses conséquences éventuelles sont encore mal évaluées. Le but était d’étudier l’impact respiratoire de la radiothérapie hypofractionnée en condition stéréotaxique.

Méthodes

Tous les patients traités par RST (lésions secondaires ou primitives) à l’hôpital Nord de Marseille de (février 2011–février 2015) ont été inclus, avec EFR systématiques à partir de 2015. L’irradiation (Tomotherapy®) était effectuée en compression respiratoire passive et contention (bodyfix Elekta®). Le fractionnement était 5 à 12Gy étalé de 2 à 8jours. L’internal target volume était défini à partir des scanners d’acquisition, Planning Target Volume=ITV+3 mm. Les EFR respectaient les standards de l’ATS/ERS.

Résultats

Des 60 patients traités (72+11 ans, H/F=35/25), 39 ont été revus (8 décès, 9 perdus de vue, 4 refus), 31 (23 primitifs, 8 métastases) avaient eu au moins 1 EFR. Les EFR initiales étaient plus altérées en cas de tumeur primitive (p<0,05). Treize sujets (11 primitifs, 2 métastases) avaient 1 EFR avant et 1 EFR après. Le délai moyen entre la première EFR et la RST était 4,8+3,6 mois, celui de l’EFR post-traitement de 4,5+1 mois. Les EFR initiales des 13 sujets EFR ×2 ne différaient pas de celle des 31 sujets, 92 % avaient une BPCO, les valeurs moyennes étaient VEMS=1,5+0,5 L/s (60+17 %), DLCO=44,27+19 % 30 % était hypoxémique. Neuf sur treize ont eu une régression/stabilité tumorale. Le VEMS, la CVF, la CPT et le DLCO ne différaient pas significativement en post-RST du temps initial. Les signes respiratoires (dyspnée 13/13, toux 9/13, expectoration 9/13, infections respiratoires 11/13) n’étaient pas plus fréquents (7/13).

Conclusion

Ces premières données sur le suivi respiratoire après RST montre une excellente tolérance à confirmer sur une cohorte plus large et une évaluation prospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A110 - janvier 2016 Retour au numéro
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