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Les aspects scanographiques des pneumopathies infiltratives diffuses : à propos de 47 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.212 
S. Jridi , H. Serhane, H. Sajiai, L. Amro
 Service de pneumologie, CHU Mohammed VI, Laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tomodensitométrie (TDM) thoracique est la pierre angulaire dans la démarche diagnostique des pneumopathies infiltratives diffuses (PID). Elle permet de porter aisément le diagnostic positif et d’orienter le diagnostic étiologique. Le but de travail est de préciser l’apport de la TDM thoracique dans le diagnostic des PID.

Méthodes

Nous avons analysé 47 dossiers de patients hospitalisés pour PID chroniques colligés entre janvier 2012 et août 2015.

Résultats

La moyenne d’âge était de 56,5ans avec des extrêmes de 18 et 86ans, une prédominance féminine a été notée (70,2 %) avec un sex-ratio de 0,4. Le tableau clinique était dominé par la dyspnée d’effort (97,8 %) suivie de la toux (93,6 %). La découverte était fortuite dans 6,4 % des cas. L’examen clinique avait noté des râles crépitants dans 74,4 % des cas, sibilants dans 15 % des cas, ronflants dans 6,4 %, et un hippocratisme digital dans 32 % des cas. La radiographie thoracique avait objectivé des opacités réticulaires diffuses dans 97,8 % des cas, des opacités micronodulaires dans 82,9 % des cas, des images aréolaires dans 17 % des cas et une hyper-clarté avasculaire dans 4,2 %. La TDM thoracique avait montré des réticulations et épaississement des septas dans 85,1 % des cas, un aspect en verre dépoli dans 29,7 % des cas, un aspect en rayon de miel de siège basal dans 38,3 % des cas, une atteinte alvéolo-interstitielle dans 34 % des cas, des bronchectasies par traction dans 25,5 %, des bulles d’emphysème et des signes en faveur d’HTP dans 8,5 % chacun, un aspect en mosaïque était trouvé dans 4,25 % des cas et un aspect en Mimosa dans 2,12 % des cas. Les adénopathies médiastinales étaient retrouvées dans 42,5 % des cas. Les étiologies étaient dominées par la sarcoïdose dans 23,4 % et connectivites dans 23,3 % des cas.

Conclusion

Les aspects scannographiques des PID sont différents dominés dans notre contexte par les réticulations et le verre dépoli.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A124 - janvier 2016 Retour au numéro
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