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Particularités cliniques et fonctionnelles du syndrome emphysème–fibrose pulmonaire : à propos de 20 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.226 
I. Mejri 1, , N. Ben Salah 1, B. Melki 1, N. Balloumi 2, A. Hedhli 2, S. Toujani 2, M. Mjid 2, J. Cherif 2, N. Mhiri 2, M. Beji 2, B. Louzir 1
1 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi Slim, service de pneumologie allergologie 2070 Sidi Daoud, La Marsa, Tunisie 
2 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU La Rabta, service de pneumologie allergologie (unité de recherche 12sp06), 1007, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome emphysème et fibrose pulmonaire (SEF) individualisé en 2005, présente des particularités cliniques, fonctionnelles et évolutives propres nécessitant une prise en charge adaptée.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 20 patients, suivis entre 2007 et 2014. Nous avons étudié les caractéristiques cliniques, radiologiques, fonctionnelles et thérapeutiques.

Résultats

Il s’agit de 14 hommes et 6 femmes, l’âge moyen était de 58ans ±10ans. Les conditions socio-économiques sont mauvaises chez 6 patients (30 %). Le tabagisme était constaté chez 18 patients (90 %). Cinq patients (25 %) avaient une connectivite. La symptomatologie était dominée par une dyspnée (85 %) et une toux chronique (93 %). L’examen a objectivé un hippocratisme digital dans 73 % des cas et des râles crépitants dans 95 %. À la TDM thoracique les lésions de fibroses étaient associées à un emphysème para-septal (65 %), centrolobulaire (23 %) et bulleux (12 %). La spirométrie était normale chez 4 patients (20 %), un syndrome obstructif chez 8 patients (40 %) réversible sous bronchodilatateurs dans 23 % des cas, un syndrome restrictif chez 6 patients (30 %) et mixte chez 2 patients (10 %). La désaturation à l’effort était notée chez 8 patients (40 %). Une insuffisance respiratoire chronique (IRC) dans 10 % des cas et une IRC grave nécessitant une oxygénothérapie dans 2 %. Deux patients ont été traités par corticothérapie générale, 1 patient traité par méthotrexate, 2 patients traités par bronchodilatateurs inhalés longue durée d’action et tous les autres étaient traités par une association de corticoïde et bronchodilatateurs inhalés. La survie à 2ans était de 65 %.

Conclusion

Le SEF est une entité bien individualisée de nos jours, toutefois une meilleure connaissance des facteurs étiopathogéniques est nécessaire pour optimiser et adapter la prise en charge.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A129 - janvier 2016 Retour au numéro
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