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Accidents thromboemboliques et tuberculose - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.296 
A. Hedhli 1, , S. Toujan 1, N. Balloum 1, M. Mjid 1, Y. Ouahchy 1, N. Ben Salah 2, B. Louzir 2, J. Daghfous 1, N. Mehiri 1, J. Cherif 1, M. Beji 1, N. Balloumi 1
1 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU La Rabta, service de pneumologie allergologie (unité de recherche 12sp06), Tunis, Tunisie 
2 Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi Slim, service de pneumologie allergologie 2070 Sidi Daoud, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose (TB) est considérée comme un facteur de risque d’hypercoagulabilité et d’accident thromboembolique (ATE). Notre objectif est de rappeler les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’association tuberculose et ATE.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant tous les dossiers des malades hospitalisés dans un service de pneumologie entre 2000 et 2015 pour une TB et ayant développé un ATE.

Résultats

Nous avons colligé 20 patients ; soit 1 % des malades hospitalisés et 2,3 % de l’ensemble des tuberculeux. Il s’agit de 15 hommes et 5 femmes d’âges moyens de 51ans. Une TB pulmonaire a été notée dans 15 cas, pleurale dans 4 cas et multifocale dans un cas. Les lésions radiologiques étaient bilatérales et diffuses chez 70 % des cas. L’installation de l’ATE était concomitante au diagnostic de la TB dans 14 cas. Dans 7 cas, il s’agissait d’une thrombophlébite profonde, superficielle dans 2 cas, d’embolie pulmonaire dans 9 cas et d’association des deux dans 2 cas. Trois cas avaient des antécédents de thrombophlébite. Les anticorps anticardiolipines étaient positifs dans 1 cas. Nous avons des difficultés à équilibrer l’INR nécessitant le recours à des fortes doses d’acénocoumarol (sintrom) avec une dose moyenne de 1 cp/j et un délai moyen de 12jours L’évolution était favorable dans la majorité des cas.

Conclusion

L’association TB et ATE a été rapportée dans la littérature dans 1 % à 5 % des cas, surtout dans la forme grave et disséminée de la TB, justifiant le recours au traitement anticoagulant prophylactique systématique dans ces formes. Cette association pose aussi un problème thérapeutique justifiant des contrôles biologiques rapprochés et une éducation des patients.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A153 - janvier 2016 Retour au numéro
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