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Impact des micro-organismes de l’habitat sur le développement de la BPCO (cohorte BALISTIC) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.385 
A. Naegele 1, , G. Reboux 2, M. Veil-Picard 3, M. Betobol 4, J. Laplante 5, I. Annesi-Maesano 6, N. Roche 7, B. Degano 8, A. Bellanger 2, S. Roussel 2, L. Millon 2, J. Dalphin 9
1 UMR CNRS 6249, laboratoire chrono-environnement, Besançon, France 
2 UMR CNRS 6249, laboratoire chrono-environnement, service de parasitologie-mycologie, CHU, Besançon, France 
3 Service de pneumologie, CHU, Besançon, France 
4 Fédération des maisons de santé comtoises, Beurre, France 
5 MSA Franche-Comté, Besançon, France 
6 EPAR UMR-S 707 Inserm, UPMC, Paris, France 
7 Service de pneumologie, HIA du Val-de-Grâce, Paris, France 
8 Service d’EF respiratoires, Besançon, France 
9 UMR CNRS 6249, laboratoire chrono-environnement, service de pneumologie, CHU, Besançon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La BPCO est une maladie respiratoire qui est le plus souvent d’origine tabagique, mais 10 à 20 % des BPCO sont d’origine professionnelle. L’intervention de mécanismes immuno-allergiques a été évoquée dans la BPCO agricole. Le projet BALISTIC a pour objectif, entre autre, de caractériser l’exposition microbienne de producteurs laitiers (PL) souffrant de BPCO et d’identifier des marqueurs biologiques, dont immunologiques, discriminants par rapport aux BPCO non professionnelles.

Méthodes

Une analyse préliminaire a été réalisée sur 30 PL souffrant de BPCO (BA), 30 patients BPCO sans exposition professionnelle (BN), 30 PL sains (TA) et 30 sujets sains sans exposition professionnelle (TN). Les sujets BA et TA, ainsi que BN et TN, étaient prospectivement appariés sur l’âge, le sexe, la localisation géographique et le tabagisme. Pour chaque sujet, une enquête environnementale a été effectuée au domicile à l’aide de capteurs électrostatiques de poussière ainsi qu’un prélèvement sanguin en vue d’une analyse sérologique.

Résultats

Par culture, 10 moisissures et actinomycètes représentant plus de 95 % des espèces ont été isolés. Neuf moisissures, 3 actinomycètes et un acarien ont été quantifiés par qPCR dans les 120 domiciles et ont montré des concentrations significativement plus importantes en Aspergillus glaucus, Lichtheimia corymbifera et Wallemia sebi chez les BA et TA par rapport aux BN et TN. L’analyse sérologique, réalisée par un dosage des immunoglobulines G par test Elisa vis-à-vis de 10 antigènes issus de moisissures et d’actinomycètes isolés dans les domiciles, a montré une réponse immunologique à W. sebi significativement plus importante chez les BA que chez les autres groupes.

Conclusion

Ces résultats montrent, qu’au sein de leurs domiciles, les PL sont plus exposés à certains micro-organismes reconnus comme antigènes majeurs de la maladie du poumon de fermier et que ceux atteints de BPCO développent une sensibilisation plus importante à W. sebi.

Fonds

Novartis Pharma.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A186 - janvier 2016 Retour au numéro
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