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Exacerbations inaugurales de la BPCO - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.397 
A. Sebii 1, , C. Aichaouia 2, Z. Moatamri 2, S. Dabboussi 2, G. Soussi 2, R. Cheikh 2
1 Service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis, Ben Arous, Tunisie 
2 Service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une des principales causes de morbidité et de mortalité, reste souvent sous-diagnostiquée malgré une prévalence élevée de la maladie. En effet, l’exacerbation aiguë (EA) est parfois l’élément révélateur de la maladie appelée dans ce cas exacerbation inaugurale. Notre but était d’étudier les caractéristiques des patients et les comparer selon que la BPCO était connue ou non avant l’EA.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 57 dossiers de patients hospitalisés pour exacerbation aiguë de BPCO au service de pneumologie de l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis sur une période allant de 2011 à 2014. Les caractéristiques cliniques, spirométriques et évolutives de 15 malades avec exacerbation inaugurales (groupe 1) et de 42 BPCO connus (groupe 2) ont été comparées.

Résultats

Quinze patients soit 26,3 % des cas étaient diagnostiqués suite à une exacerbation inaugurale. Tous les malades des deux groupes étaient de sexe masculin. On n’avait pas noté de différence significative entre les deux groupes pour l’âge, la consommation tabagique et l’indice de masse corporelle. Les sujets avec exacerbation inaugurale avaient un syndrome obstructif basal plus sévère avec une différence statistiquement significative (VEMS pré-β2 respectivement de 0,85 dans le groupe 1 et 1,05L dans le groupe 2 ; p=0,28, VEMS post-β2, respectivement 0,93 vs 1,14 L ; p=0,16. Il était moins exacerbateurs fréquent. Cependant au moment de l’EA, ils avaient autant de signes de gravité et nécessitaient aussi souvent une ventilation assistée.

Conclusion

Le diagnostic de BPCO est fréquemment posé à l’occasion d’une exacerbation aiguë. Chez de nombreux malades, le diagnostic est effectué tardivement dans l’évolution de la maladie dans le stade ou le VEMS est déjà notablement altéré.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A190-A191 - janvier 2016 Retour au numéro
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