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Évaluation de la qualité de prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) par les médecins généralistes dans le centre tunisien - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.422 
I. Elmjendel 1, , A. Kacem 1, N. Garrouche 2, I. Gargouri 1, S. Aissa 1, W. Benzarti 1, H. Ben Salem 1, A. Hayouni 1, A. Garrouche 1, A. Abdelghani 1, M. Benzarti 1
1 Service de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 
2 Service de radiologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les patients ayant une BPCO consultent souvent tardivement leur pneumologue ce qui retarde la prise en charge thérapeutique d’où l’intérêt de l’implication du système de soins de première ligne.

Méthodes

Étude descriptive transversale portée sur 203 médecins généralistes dans les différentes structures sanitaires de la région de Sousse (centre tunisien). L’objectif de ce travail est d’évaluer la qualité de la prise en charge de la BPCO par ces médecins.

Résultats

La majorité des médecins interrogée appartenait à la tranche d’âge de 35 à 54ans. Il existait une prédominance masculine (60 %). La plupart travaillait en libre pratique (45 %). Ils ont une ancienneté dans la pratique qui varie de 11 à 20ans. Les sources de documentation utilisées par ces médecins étaient dans 30 % à la fois l’Internet, revues médicales et séminaires. Une participation aux séances de formation continue générale est notée chez 80 % des médecins interrogés tandis que 51 % d’entre eux ont participé à des formations en pneumologie et seulement 35 % à des formations sur le sevrage tabagique. La majorité des médecins (96 %) affirmaient que la BPCO est un problème de santé publique. Le diagnostic de la BPCO chez tout fumeur qui a consulté pour une pathologie non respiratoire est fait par 72 % des médecins. Une participation aux séances de formation sur la BPCO était notée chez 44 % d’entre eux. L’exploration respiratoire fonctionnelle était demandée par 52 % des médecins pour confirmer le diagnostic. La majorité des médecins questionnés (73 %) affirme connaître les recommandations concernant la prise en charge de la BPCO. La stadification de la BPCO est faite par 22 % des médecins. La plupart d’entre eux (71 %) prescrivait une antibiothérapie systématique en cas d’exacerbation. L’amoxicilline/acide clavulanique était l’antibiothérapie de choix chez 30 % des médecins.

Conclusion

Le médecin généraliste est appelé à jouer un rôle clé dans le dépistage et la prise en charge des BPCO d’où l’intérêt d’une mise en place de formations adaptées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A200 - janvier 2016 Retour au numéro
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