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La symphyse pleurale dans le traitement des épanchements pleuraux : iodopovidone administrée par drain thoracique versus thoracoscopie - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.448 
A. Ben Mansour 1, , H. Daghfous 2, S. Ben Saad 2, M. Ben Khelifa 2, F. Tritar 2
1 Service C, Tunis, Tunisie 
2 Service de pneumologie C, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pleurodèse à travers le drain thoracique est une technique peu invasive et efficace par rapport à la thoracoscopie [1]. En Tunisie, l’iodopovidone, agent symphysant peu coûteux a été essentiellement utilisé au cours de la thoracoscopie.

But

Comparer les avantages de l’iodopovidone administré par drain thoracique par rapport à la pleurodèse par thoracoscopie.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive et comparative de dossiers de patients suivis pour épanchement pleural et répartis en 2 groupes, G1 : symphyse pleurale à l’iodopovidone 3jours de suite à travers le drain thoracique (n=43) et G2 : symphyse pleurale par la thoracoscopie chirurgicale (n=33).

Résultats

La symphyse pleurale à travers le drain thoracique était significativement plus précoce pour le G1 (2,30±1,88jours) vs 4,09±2,96jours (p=0,002) mais sans différence statistiquement significative pour la durée moyenne du drainage. La symphyse pleurale était bien tolérée dans les 2 groupes sans différence statistiquement significative (88 % vs 91 %). Les signes de mauvaise tolérance (12 % vs 9 %) et les complications liées à la symphyse pleurale (8 et 6 cas) étaient comparables dans les 2 groupes. Le succès de la symphyse pleurale était statistiquement comparable entre les 2 groupes (76,7 % vs 93 %). Après symphyse pleurale, les douleurs thoraciques étaient significativement plus rapportées dans le G1 (53,5 %) vs 30,5 % (p=0,014) et le score moyen EVA était significativement plus élevé dans le G1 (3,07±3,05) vs (1,27±2,38) (p=0,009). La dyspnée était significativement plus constatée dans le G1 (65 %) que dans le G2 (27 %) (p= 0,002). De plus, la progression tumorale était significativement plus constatée dans le G1 (32 %) vs 9 % (p=0,02). Pour la récidive de l’épanchement, il n’y a pas de différence statistiquement significative (20 % vs 6 %), mais le décès était significativement plus rapporté dans le G1 (76 %) vs (36 %) (p=0,001).

Conclusion

Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature malgré la variabilité de la méthodologie [2].

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A210 - janvier 2016 Retour au numéro
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