S'abonner

Les aspects radiologiques des hydatidoses thoraciques - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.488 
A. Sebbar , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le kyste hydatique du poumon est une infection parasitaire causée par un cestode : Echinococcus. Après le foie, le poumon constitue le siège le plus fréquent du kyste hydatique, représentant 10 à 30 % de toutes les localisations. Le diagnostic repose essentiellement sur l’imagerie. Il est aisé dans les formes typiques tandis qu’il est difficile dans certains cas (Fig. 1).

Méthodes

Étude rétrospective concernant 184 cas recensés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 15ans.

Résultats

Il s’agissait de 93 femmes et 91 hommes avec une moyenne d’âge de 38,6ans. La clinique était faite de douleur thoracique dans 84 % des cas, de toux dans 80 % des cas, d’hémoptysie dans 36 %, d’hydatidoptysie dans 12,5 % et d’une vomique hydatique dans 1,6 % des cas. Le téléthorax a objectivé une opacité homogène dans 98 cas, une image hydro-aérique dans 33 cas, un aspect en lâcher de ballons dans 17 cas, un aspect de rétention des membranes et une opacité de type pleural dans 1 cas chacun. La localisation du kyste hydatique était droite dans 68 % et bilatérale dans 9 %. La TDM thoracique a retrouvé un kyste hydatique sain dans 85 cas, remanié dans 50 cas, rompu dans la plèvre dans 34 cas et rompu dans les bronches dans 4 cas. La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 22 % des cas. Le kyste hydatique était unique dans 79 % des cas, associé à une atteinte hépatique dans 19 %, a une atteinte splénique dans 6,5 %, à une atteinte pariétale dans 2,7 %, à une atteinte cardiaque dans 1,6 %, à une atteinte médiastinale et péritonéale dans 1 % des cas chacun et à une atteinte diaphragmatique et génitale dans 0,5 % des cas chacun. Le traitement était chirurgical dans 149 cas et médical dans 23 cas. L’évolution était bonne dans 98 %.

Conclusion

Nous soulignons l’intérêt de l’imagerie thoracique dans le diagnostic positif des hydatidoses thoraciques notamment dans les cas atypiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A225 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Impact de l’infection à VIH sur l’évolution de la pathologie respiratoire dans le service de pneumo-phtisiologie du CHU de Brazzaville de 2006 à 2013
  • E. Bemba, J. Mboussa
| Article suivant Article suivant
  • Quinolone versus Blactamine dans le traitement de pneumopathie aiguë communautaire
  • B. Ourari-Dhahri, E. Ben Jemia