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Prise en charge des mucormycoses pulmonaires et rhinocérébrales : à propos de 12 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.558 
A. Kacem 1, , N. Garrouche 2, I. Mjendel 1, G. Jaffel 1, S. Aissa 1, W. Benzarti 1, I. Gargouri 1, H. Bensalem 1, A. Hayouni 1, A. Fathallah 2, A. Abdelghani 1, A. Garrouche 1, M. Benzarti 1
1 Service de pneumo-allergologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 
2 Service de radiologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les mucormycoses sont des infections fongiques relativement rares, survenant habituellement dans le compartiment pulmonaire ou rhino-cérébral des sujets immunodéprimés ou diabétiques.

Méthodes

Il s’agit de douze patients hospitalisés au centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse (Tunisie) durant la période de 2000 à 2014. Les paramètres cliniques, radiologiques, mycologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été analysés. L’objectif est d’identifier les facteurs de risque et l’intérêt pronostic du diagnostic et du traitement précoce des mucormycoses pulmonaires et rhino-cérébrales.

Résultats

L’étude a intéressé sept femmes et cinq hommes. Les antécédents sont dominés par le diabète insulino-dépendant (7cas). La découverte a été faite à l’occasion d’une décompensation de diabète dans sept cas. La fièvre a été constatée dans 8 cas. Les localisations pulmonaires ont été constatées dans trois cas et rhino-cérébrale dans sept cas. La tomodensitométrie était décisive dans 6 cas en montrant un comblement du sinus sphénoïdal et/ou maxillaire dans 11 cas et des localisations pulmonaires dans trois cas. L’examen mycologique direct était positif dans 9 cas, la culture a isolé un Rhiopus arrhizus dans 9 cas. Le traitement comprend les antifongiques et le débridement chirurgical qui a été réalisé chez cinq malades. L’association de la chirurgie et du traitement médical par amphotéricine B était significativement meilleure par rapport au traitement médical seul.

Conclusion

La mucor mycose affecte essentiellement les patients immunodéprimés avec une prédilection pour les patients diabétiques déséquilibrés. Le retard diagnostic et thérapeutique est fatal. Le traitement chirurgical doit être précoce pour éviter une évolution rapidement extensive et fréquemment mortelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A250 - janvier 2016 Retour au numéro
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