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Profil des pleurésies à liquide clair : à propos de 100 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.580 
J. El Ghoul
 Service de pneumologie, Médenine, Tunisie 

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Résumé

Introduction

La pleurésie à liquide clair (PLC) constitue un motif relativement fréquent de consultation en pneumologie. Les étiologies sont multiples, dont l’exploration oriente la prise en charge thérapeutique.

Méthodes

Étude rétrospective, conduite au service de pneumologie de l’hôpital régional de Médenine, portant sur 100 patients hospitalisés pour exploration d’une pleurésie entre janvier 2013 et juillet 2015.

Résultats

L’étude porte sur 57 hommes et 43 femmes d’âge moyen égal à 56,4ans. Cinq patients avaient des antécédents personnels de néoplasie du sein (2 cas), carcinome épidermoïde de la langue (1 cas), cirrhose du foie (1 cas) et cardiomyopathie dilatée (1 cas). Les symptômes étaient dominés par la dyspnée et la douleur thoracique respectivement dans 80 % et 71,6 % des cas. Tous les patients avaient eu une ponction pleurale, ramenant du liquide jaune citrin (55 % des cas), séro-hématique (30 % des cas) et trouble (15 % des cas). La pleurésie était de nature trans-sudative dans 20 % des cas. Dans les autres cas, l’étude cytologique du liquide pleural révélait une prédominance lymphocytaire (44 %), une formule panachée (39 %) et une prédominance des neutrophiles (16 %). Une pleurésie à éosinophiles était notée chez un patient. Soixante-trois patients ont bénéficié d’une biopsie pleurale à l’aiguille contribuant au diagnostic étiologique dans 50 cas, soit une rentabilité de 79,3 %. Le recours à la thoracoscopie était indiqué chez cinq patients. Le diagnostic était présomptif dans huit cas. Le profil étiologique était comme suit : pleurésie néoplasique (33 %), tuberculose pleurale (28 %), insuffisance cardiaque et hépatique (20 %), pleurésie para-pneumonique (12 %), embolie pulmonaire (4 %), Syndrome de Churg-Strauss (1 %). L’étiologie était indéterminée dans deux cas.

Conclusion

Il ressort de notre étude que l’évolution des étiologies des PLC dans notre région s’est relativement modifiée avec une nette augmentation des étiologies néoplasiques au dépens de la tuberculose pleurale, auparavant était la plus fréquente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A257 - janvier 2016 Retour au numéro
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