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L’observance et l’acceptation au traitement par pression positive continue dans le cadre du syndrome d apnées obstructives du sommeil - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.595 
W. Benzarti , H. Ben Salem, A. Kacem, I. Gargouri, S. Aissa, A. Garrouche, A. Hayouni, A. Abdelghani, M. Benzarti
 Hôpital Farhad Hached Sousse, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) représente un véritable problème de santé publique et le seul traitement efficace est la pression positive continue (PPC) qui pose un problème d’observance et d’acceptation à long terme.

Méthodes

Étude longitudinaleayant intéressé des patients suivis pour SAOS sévère entre janvier 2005 et décembre 2014. Les facteurs influençant l’observance et l’acceptation à long terme sont identifiés par une analyse univariée puis multivariée. La méthode de Kaplan–Meier et le test du Logrank ont été utilisés pour comparer l’évolution de la proportion de patients sous traitement PPC selon les différentes variables explicatives.

Résultats

Notre population était composée de 145 patients SAOS sévères. L’âge moyen était de 55,4±10,2ans, Quatre-vingt patients étaient de sexe masculin. Les principales comorbidités retrouvées chez nos patients étaient l’hypertension artérielle (47 %) et le diabète (25,5 %). La BPCO était retrouvée chez 11 % de nos patients. L’index d’apnées-hypopnées moyen était de 56±19,5/heure. Quinze patients avaient refusé d’emblée le traitement par PPC. Les 130 patients appareillés étaient suivis sur une durée moyenne de 75±34mois. Durant la période du suivi, 42 patients avaient abandonné le traitement par PPC. Le délai moyen d’arrêt était de 24,2±18,8mois et 21 % des patients ont abandonné leur traitement pendant les 6 premiers mois. La BPCO était identifiée comme le seul facteur prédictif de mauvaise observance (OR=0,118 ; p=0,02). La probabilité de poursuite du traitement par PPC à 5ans est de 69,4 % et de 64,1 % à 10ans. Les patients non observant avaient une probabilité plus élevée d’arrêter l’utilisation de la PPC par rapport aux patients observants (p<0,0001).

Conclusion

Les abandons de traitement sont plus fréquents chez les patients non observants justifiant un suivi régulier et rapproché particulièrement les premiers mois du traitement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A262-A263 - janvier 2016 Retour au numéro
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