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Surveillance tomodensitométrique des personnels de l’arsenal de Brest exposés à l’amiante : suivi d’une cohorte à 5 ans - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.655 
M. Vasseur 1, , A. Pegorié 2, N. Paleiron 1, E. Riviere 1, P. Poureau 1, F. Grassin 1, M. Andre 1
1 Hôpital d’instruction des armées, Brest, France 
2 École d’Appivcation du Val-de-Grâce, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’amiante reste un problème de santé publique, La durée d’exposition et le temps de latence avant l’apparition des premiers signes cliniques ou radiologiques justifient une surveillance prolongée. Notre étude est le suivi d’une cohorte de patients constituée de 2006 à 2008. L’objectif est de déterminer au sein de cette population de travailleurs de l’amiante au sein de l’arsenal de Brest l’incidence des pathologies liées à l’amiante ainsi que la mortalité spécifique liée à l’amiante au sein de cette cohorte prospective.

Méthodes

Les 339 patients de la cohorte ont bénéficié d’un bilan clinique et radiologique initial. À 5ans, et selon les recommandations de la HAS, un nouveau bilan clinique et radiologique leur a été proposé. Les patients qui n’avaient pas effectué leur examen scannographique ont bénéficié de relances par voie postale puis téléphonique. Les données scannographiques ont bénéficié d’une relecture. Un suivi a été réalisé.

Résultats

Sur les 339 patients constituant la cohorte, 191 répondaient aux critères d’inclusion de notre étude. Tous les patients n’ont pas effectué le suivi proposé. Soixante-six patients (34 %) ont été déclarés perdus de vue (absence de réponse ou refus du suivi). Huit patients étaient décédés, dont deux de cancers bronchopulmonaire d’intervalle. Quatre-vingt-dix-huit scanners ont été analysés comparativement aux précédents, 28 étaient modifiés, aucune de ces modifications ne s’est avérée maligne, aucune de ces modifications n’a entraîné de déclaration en maladie professionnelle.

Conclusion

Le scanner thoracique est recommandé par la HAS pour la surveillance post-professionnelle des personnels exposés à l’amiante. Les résultats de l’étude NLST [1] remet en cause la validité de ces recommandations chez les patients fortement exposés et/ou gros fumeurs. La survenue de cancers d’intervalle confirme l’intérêt d’une surveillance plus rapprochée dans le diagnostic précoce des pathologies cancéreuses. Néanmoins, notre étude montre la limite de cette surveillance liée à une faible adhésion des patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A37-A38 - janvier 2016 Retour au numéro
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