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Identification et spécificité d’espèce des protéines d’intérêt pour le diagnostic sérologique de la maladie du poumon d’éleveur d’oiseaux - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.656 
A. Rouzet 1, , G. Reboux 2, C. Barrera 2, B. Rognon 2, J.C. Dalphin 3, P. De Vuyst 4, L. Millon 2, S. Roussel 2
1 UMR/CNRS 6249 chrono-environnement, université de Bourgogne-Franche-Comté, Besançon, France 
2 Service de parasitologie-mycologie, CHRU de Besançon, UMR/CNRS 6249 chrono-environnement, université de Bourgogne-Franche-comté, Besançon, France 
3 Service de pneumologie, CHRU de Besançon, UMR/CNRS 6249 chrono-environnement, université de Bourgogne-Franche-comté, Besançon, France 
4 Service de pneumologie, université Libre de Bruxelles, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La maladie du poumon d’éleveur d’oiseaux (PEO) est une pneumopathie d’hypersensibilité liée à l’inhalation répétée de protéines antigéniques localisées entre autre, dans les fientes des oiseaux. Actuellement on connaît peu de chose sur la nature de ces protéines. La sérologie occupe une place importante dans le diagnostic, toutefois, celle-ci manque de spécificité et de standardisation. Les objectifs consistent à évaluer la spécificité des protéines antigéniques impliquées dans le PEO vis-à-vis de différentes espèces aviaires et à identifier les protéines d’intérêt contenues dans les fientes de pigeon.

Méthodes

Une comparaison des protéines des fientes de deux races de pigeon, perruche et poule, détectées par western blot avec les anticorps de patients PEO (n=4) et de témoins (n=2) a été effectuée. Les protéines de fientes de pigeon (Columba livia) ont ensuite été séparées par électrophorèse 2D, suivie d’une sélection des protéines d’intérêt par western blot, avec les anticorps de patients PEO (n=10), de témoins exposés (n=2) et non exposés aux oiseaux (n=2). Quatorze spots ont été analysés par spectrométrie de masse (LC MS/MS).

Résultats

Aucune protéine antigénique n’a été détectée avec les sérums de témoins. Pour une même espèce d’oiseau, les résultats montrent qu’il y a plus de 40 % de protéines d’intérêt communes, contre moins de 30 % entre les espèces [1]. Cinq protéines ont été retenues puisque révélées par western blot avec au moins 80 % des patients. Deux correspondent à des fractions d’immunoglobulines aviaires, une au récepteur polymérique des immunoglobulines, et deux à des enzymes digestives (lipase pancréatique, chymotrypsinogène). La mucine a été retenue malgré le pourcentage inférieur de patients répondant (70 %).

Conclusion

Cette étude a mis en évidence une spécificité d’espèce des protéines antigéniques. Elle a également permis l’identification de six protéines d’intérêt qui seront produites par génie génétique, assurant ainsi un haut niveau de standardisation du diagnostic sérologique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A38 - janvier 2016 Retour au numéro
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