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Intérêt d’un test d’exercice à charge constante chez les patients présentant une fibrose pulmonaire idiopathique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.711 
P. Imamdad 1, , S. Turquier 1, P. Surpas 2, V. Cottin 3, J. Cordier 3, J. Glerant 1
1 Service d’explorations fonctionnelles respiratoires, hôpital Louis-Pradel, Lyon, France 
2 Centre médical de Bayère, Lyon, France 
3 Service de pneumologie, hôpital Louis-Pradel, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Chez les patients présentant une fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), la tolérance à l’exercice est le plus souvent évaluée par un test de marche de 6minutes (TM6). Néanmoins, certaines contraintes pratiques peuvent rendre difficile la réalisation de ce test. Le test d’exercice à charge constante sur ergocycle, utilisée notamment pour évaluer un programme de réhabilitation respiratoire, est de réalisation simple. Le but de cette étude était d’évaluer l’intérêt de ce test d’endurance chez les patients présentant une FPI.

Méthodes

Tout patient présentant une FPI certaine ou probable était susceptible d’être inclus dans cette étude rétrospective portant sur une période de 6ans. Chaque patient devait avoir bénéficié d’un bilan comprenant : une tomodensitométrie thoracique, des explorations fonctionnelles respiratoires, des gaz du sang de repos, un test d’exercice à puissance constante et un TM6 en air ambiant.

Résultats

Soixante-seize patients (64 hommes et 12 femmes) ont été inclus. L’âge moyen était de 69±8ans. Lors du test sur ergocycle, la puissance développée moyenne était de 32±14W et la désaturation en O2 observée était corrélée à la capacité vitale forcée, au VEMS, à la capacité pulmonaire totale, à la DLCO et au KCO exprimés en pourcentage de la théorique ainsi qu’au gradient alvéolo-artériel en O2 de repos (r=0,554, p<0,0001). Cette désaturation en O2 observée sur ergocycle était moins importante que celle observée lors du TM6 (respectivement, −5,1±3,9 % et −8,4±5,8 %, p<0,005). Néanmoins, il existait une corrélation entre la SpO2 de fin de test sur ergocycle et la SpO2 en fin de TM6, ainsi qu’entre la désaturation en O2 observée lors du TM6 et celle constatée lors du test sur ergocycle (respectivement, r=0,584, p<0,0001 et r=0,438, p<0,0001).

Conclusion

Au total, le test d’exercice à charge constante sur ergocycle apparaît intéressant pour évaluer l’évolution de la SpO2 à l’effort chez les patients présentant une FPI et pourrait ainsi représenter une alternative au TM6.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

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