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Effets du rituximab dans la liprotéinose alvéolaire auto-immune - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.714 
B. Soyez 1, , R. Borie 1, J. Cadranel 2, L. Chavez 3, V. Cottin 4, E. Gomez 5, C. Lainé 6, S. Marchand-Adam 7, C. Marquette 8, J. Naccache 2, H. Nunes 9, M. Reynaud-Gaubert 10, L. Savale 11, A. Tazi 12, L. Wemeau 13, B. Crestani 1
1 Pneumologie, Bichat, Paris, France 
2 Pneumologie, Tenon, Paris, France 
3 Pneumologie, Grenoble, France 
4 Pneumologie, Lyon, France 
5 Pneumologie, Nancy, France 
6 Pneumologie, Rennes, France 
7 Pneumologie, Tours, France 
8 Pneumologie, Nice, France 
9 Pneumologie, Avicenne, Bobigny, France 
10 Pneumologie, Marseille, France 
11 Pneumologie, Kremlin-Bicêtre, Paris, France 
12 Pneumologie, Saint-Louis, Paris, France 
13 Pneumologie, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La lipoprotéinose alvéolaire (LPA) auto-immune est caractérisée par une accumulation alvéolaire de surfactant secondaire à la présence d’anticorps anti-GMCSF. Le traitement de référence est le lavage pulmonaire thérapeutique. Dans une étude prospective le rituximab, un anticorps monoclonal anti-CD20, améliorait l’atteinte pulmonaire chez 8 des 9 patients traités [1].

Méthodes

Nous avons analysé rétrospectivement l’efficacité et la tolérance du rituximab chez 12 patients français atteints de LPA auto-immune.

Résultats

Huit hommes et 4 femmes ont été inclus, âge moyen 46ans [30–59], 8 fumeurs ou avec une exposition toxique environnementale. Le diagnostic avait été réalisé en moyenne depuis 26,6 mois ; 10 patients avaient bénéficié de lavages thérapeutiques, 4 avaient reçu du GMCSF sous-cutané, et 1 du GMCSF inhalé. Onze patients ont bénéficié de 2 cures de rituximab (1g) à 14jours d’intervalle, et 3 patients ont eu une réinjection à M6. Un patient a été perdu de vue après la 1re injection. Durant le suivi, un patient s’est aggravé et a requis une transplantation pulmonaire à M1. À M6, un patient présentait une augmentation de la DLCO>10 %, aucun n’avait d’amélioration de la CV>10 % ou de la PaO2>10mmHg. À M12, 3/9 patients amélioraient la DLCO et la PaO2, 3 autres étaient stables, alors que 3 autres s’aggravaient. Enfin, 1/9 patient améliorait la CV>10 %, 1/9 diminuait la CV>10 %, les autres étaient stables. Aucun des 3 patients répondeurs n’a reçu d’autre traitement concomitant de la LPA. L’analyse des scanners est en cours. Le taux d’anticorps anti-GMCSF a significativement diminué chez 4/6 patients. Aucun effet indésirable sévère n’a été observé.

Conclusion

Le pourcentage de répondeurs au rituximab dans cette série est beaucoup plus faible que ce qui a été rapporté par Kavuru et al. [1]. La place du rituximab dans le traitement de la LPA auto-immune reste à définir.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A64 - janvier 2016 Retour au numéro
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