S'abonner

Corticothérapie inhalée seule vs association corticothérapie inhalée et bronchodilatateurs de longue durée d’action dans le contrôle de l’asthme - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.056 
N. Yassine , S. Maiouak
 Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les principes du traitement de fond de l’asthme sont actuellement bien codifiés dans les recommandations internationales. Cependant, face à une situation clinique donnée, le choix entre les différentes alternatives possibles n’est pas toujours aisé.

Méthodes

Afin de comparer l’efficacité de la corticothérapie inhalée exclusive et celle de l’association corticothérapie inhalée et bronchodilatateurs de longue durée d’action dans le contrôle de l’asthme, on propose une étude rétrospective portant sur 374 asthmatiques suivis à la consultation d’allergologie du service des maladies respiratoires entre 2009 et 2015.

Résultats

La moyenne d’âge était de 34ans avec une prédominance féminine de 58 % des cas. Une rhinite allergique était associée dans 55 % des cas. L’asthme était persistant sévère dans 18 % des cas, persistant modéré dans 38 % des cas, persistant léger dans 21 % des cas et intermittent dans 23 % des cas. Une corticothérapie inhalée exclusive était prescrite chez 125 patients, soit 33,4 % des cas (Groupe 1) et l’association corticothérapie inhalée et bronchodilatateurs de longue durée d’action chez 120 patients, soit 32 % des cas (Groupe 2). L’asthme était non contrôlé dans 15 % des cas du groupe 1 vs 7,5 % des cas du groupe 2 (p<0,05), partiellement contrôlé dans 33 % des cas du groupe 1 vs 28 % des cas du groupe 2 et contrôlé dans 52 % des cas du groupe 1 vs 64 % des cas du groupe 2 (p<0,05). La durée moyenne de contrôle était de six mois (extrêmes : 1 à 26 mois) dans le groupe 1 vs cinq mois (extrêmes : 1 mois à 2ans) dans le groupe 2. Les effets secondaires de la corticothérapie étaient notés dans 6 % des cas du groupe 1 vs 8 % des cas du groupe 2.

Conclusion

Au terme de cette étude, l’association corticothérapie inhalée et bronchodilatateurs de longue durée d’action faciliterait plus le contrôle de l’asthme dans notre population. La tendance actuelle de l’initiation précoce de l’association corticothérapie inhalée et bronchodilatateurs de longue durée d’action semblerait justifiée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A68 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Décision de biopsie pulmonaire chirurgicale au cours des pneumopathies interstitielles diffuses : impact de la discussion multidisciplinaire
  • P. Vermersch, G. Prevot, E. Noël-Savina, S. Collot, P. Fajadet, J. Giron, I. Rouquette, A. Le Borgne, L. Tetu, A. Didier
| Article suivant Article suivant
  • Profil de sévérité de la rhinite allergique
  • S. Maiouak, N. Yassine