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Allergies respiratoires au cyprès - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.079 
S. Maiouak , N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Dans les pays méditerranéens, le cyprès est le taxon pollinique le plus important qui représente la moitié de la production pollinique totale. Il est très répandu au Maroc où il est utilisé pour la création de haies et de brise vents. Les allergies respiratoires au cyprès sont de plus en plus fréquentes.

Méthodes

Notre étude est rétrospective, étalée sur six ans, portant sur les patients suivis à la consultation d’allergologie. Il s’agissait de 335 patients.

Résultats

Les prick-tests étaient positifs dans 143 cas, prédominés par les acariens et les moisissures. Les prick-tests au cyprès étaient positifs dans 17 cas, soit 11,8 %. La moyenne d’âge était 33,7ans avec une prédominance féminine de 76 %. La sensibilisation cutanée au cyprès était associée à celle aux moisissures dans 12 cas, aux acariens dans 10 cas, aux phanères des animaux dans 9 cas, aux trophallergènes dans 8 cas et à la blatte germanique dans 6 cas. Par ailleurs, elle était associée à une sensibilisation cutanée aux pollens des 5 graminées dans 5 cas, de l’olivier dans 4 cas, de mimosa dans 2 cas et aux graminées des 4 céréales dans un cas. Une monosensibilisation au cyprès était notée dans un cas. Tous nos patients avaient des symptômes à l’exposition aux pollens du cyprès et rapportaient des exacerbations aux périodes de pollinisation. L’asthme était noté dans 16 cas. Il était intermittent dans cinq cas, persistant léger dans quatre cas et persistant modéré dans sept cas. Il était contrôlé à partiellement contrôlé dans neuf cas. Il était associé à une rhino-conjonctivite dans huit cas et à une rhinite dans six cas. Il était isolé dans deux cas. La rhinite allergique était notée dans tous les cas. Elle était isolée chez une patiente. Elle était persistante dans six cas et modérée à sévère dans neuf cas. La conjonctivite allergique était associée dans huit cas. L’éviction a été envisagée pour tous les patients.

Conclusion

Au terme de cette étude nous soulignons la fréquence et la sévérité des allergies respiratoires au cyprès sous nos cieux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


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Vol 33 - N° S

P. A76 - janvier 2016 Retour au numéro
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