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Devenir des patients atteints de cancer bronchique (KC-B) localement avancé ou métastatique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.119 
D. Ihadadene , M. Jaafar, A. Ketfi, M. Gharnaout
 Service de pneumologie Eph de Rouiba, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La mortalité par KC-B est en croissance continue dans les pays en voie de développement conséquence de l’intoxication tabagique. C’est une néoplasie découverte dans plus de 75 % à un stade localement avancé ou métastatique. L’adénocarcinome(ADK) est actuellement le type histologique prédominant, l’utilisation du pémétrexed permet une amélioration de la survie de ces cancers. Le but de ce travail est d’apprécier les résultats du traitement du KC-B comparé à la littérature.

Méthodes

Étude rétrospective de 324 dossiers de patients présentant un KC-B hospitalisés en pneumologie de l’année 2011 à 2015 : 290 patients et 34 patientes.

Résultats

L’âge moyen des hommes était de 60,5±11,7ans et de 58,25±12,8 pour les femmes. Quatre-vingt-deux pour cent des hommes étaient fumeurs ou ex-fumeurs, seules 3 femmes fumaient. Parmi les 324 patients, 76 % ont été classés stades IIIB et IV, 266 (82,33 %) ont bénéficié de chimiothérapie palliative, 29 cas (8,9 %) ont subi une radiothérapie palliative cérébrale pour métastases cérébrales. Neuf patients ont bénéficié d’une radiothérapie décompressive pour syndrome cave supérieure et 4 patients radiothérapie thoracique à visée antalgique. Vingt et une embolies pulmonaires et 23 thromboses veineuses ou artérielles ont bénéficié d’une héparinothérapie. Les patients ont bénéficié en moyenne de 3,7 cures de chimiothérapie à base de cisplatine associée à la navelbine ou gemcitabine ou le pémétrexed quand il s’agissait d’un adénocarcinome. La courbe de survie de ces patients retrouve une survie moyenne (à partir de la première cure) de 9,71 mois. Le taux de survie à 12 mois est de 47,3 %, à 24 mois de 30,1 %, et à 36 mois de 12,9 %. La survie des patients présentant une association cancer et maladie thrombo-embolique est de 6,3 mois.

Conclusion

Le KC-B reste mortel malgré l’apparition de nouvelles drogues (thérapie ciblée), il sera en 2020 la 3e cause de mortalité. La survie calculée dans notre série (malgré légèrement basse comparée à la littérature) témoigne du pronostic sombre de l’affection.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 33 - N° S

P. A90 - janvier 2016 Retour au numéro
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