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Démembrement des adénocarcinomes bronchopulmonaires : le point de vue du pathologiste - 09/01/16

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30010-6 
N. Weingertner a, M.-P. Chenard a, b,
a Département de pathologie, centre hospitalier universitaire de Strasbourg, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France 
b Centre de ressources biologiques, centre hospitalier universitaire de Strasbourg, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France 

* Auteur correspondant Auteur correspondant

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Résumé

La prescription de thérapies anticancéreuses ciblées dans les cancers bronchiques non à petites cellules est guidée par le type histologique de la tumeur et les altérations moléculaires. Une nouvelle classification des adénocarcinomes a été publiée en 2011 ainsi que des recommandations de prise en charge des prélèvements biopsiques et cytologiques, seuls disponibles pour les patients à un stade avancé. Sur ces petits prélèvements, le pathologiste se doit de distinguer les carcinomes épidermoïdes des adénocarcinomes à l’aide de techniques complémentaires (immunohistochimie/histochimie), tout en économisant le matériel pour des analyses moléculaires ultérieures. Les termes de « carcinome bronchiolo-alvéolaire » et d’« adénocarcinome de type mixte » ne sont plus utilisés. Le terme « lépidique » définit une composante adénocarcinomateuse non invasive. Sur pièces de résection, de nouveaux concepts, tels l’adénocarcinome in situ (AIS) et l’adénocarcinome à invasion minime (AIM), définissent des entités d’excellent pronostic, avec une survie de 100 % à 5 ans en cas d’exérèse complète. Les adénocarcinomes invasifs sont classés selon leur architecture prédominante (lépidique, acineuse, papillaire, solide et micropapillaire), cette terminologie faisant office de grade histo-pronostique. Les carcinomes bronchiolo-alvéolaires mucineux sont reclassés en adénocarcinomes mucineux invasifs. Seront abordées les grandes lignes de cette nouvelle classification et la place du pathologiste dans la détermination des altérations moléculaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Prescription of personalized therapies in non-small cell lung carcinoma is mainly based on histological subtype and molecular abnormalities in tumor specimens. New guidelines for classification of NSCLC were published in 2011, especially updating adenocarcinoma classification and addressing the management of small biopsies and cytological preparations, the only material available for patients at an advanced stage. On small samples, the pathologist should separate adenocarcinoma from squamous cell carcinoma, using mucin staining and/or immunohistochemistry if necessary, keeping in mind not to use up the tumor material further required for molecular testing. The terms “bronchoalveolar carcinoma” (BAC) and “mixed subtype adenocarcinoma” are no longer used. The term “lepidic growth” is used to describe a non-invasive adenocarcinomatous component (formerly classified as BAC). New concepts like in situ adenocarcinoma and minimal invasive adenocarcinoma have emerged, defining tumors with a 5-year survival rate of 100 % after complete resection. Invasive adenocarcinomas are classified based on their predominant pattern (lepidic, acinar, papillary, solid, micropapillary) and this subclassification replaces grading. The former mucinous BAC is now classified as invasive mucinous adenocarcinoma. This article describes the major points of this new classification and underlines the role of the pathologist in the molecular testing for treatment selection.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Adénocarcinome pulmonaire, Classification IASCL/ERS/ATS 2011, Prélèvements biopsiques/cytologiques, Immunohistochimie, Altérations moléculaires prédictives

Keywords : Lung adenocarcinoma, IASCL/ERS/ATS classification 2011, Small samples, Immunohistochemistry, Predictive biomarkers


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Vol 7 - N° 4

P. 290-305 - novembre 2015 Retour au numéro
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