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Traitement de seconde ligne et au-delà des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules de stade IV en l’absence d’addiction oncogénique - 03/01/17

Doi : 10.1016/S1877-1203(16)30125-2 
M. Pérol 1,
1 Département de Cancérologie Médicale, Centre Régional de Lutte Contre le Cancer Léon Bérard, 28 rue Laënnec, Lyon 69008 

*Auteur correspondant.
V. Paulus, V. Avrillon

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Résumé

Les options thérapeutiques après la première ligne de traitement dans les cancers bronchopulmonaires non à petites cellules ne dépendant pas d’une addiction oncogénique sont longtemps restées limitées au docétaxel, au pémétrexed et à l’erlotinib, avec des résultats modestes. Plusieurs nouvelles options thérapeutiques ont été très récemment développées, venant profondément modifier l’algorithme thérapeutique après la 1re ligne. L’adjonction au docétaxel d’un traitement anti-angiogénique, nintédanib pour les adénocarcinomes, ramucirumab quelle que soit l’histologie, permet d’améliorer la survie des patients au prix d’un surcroît modéré de toxicité. L’afatinib s’est avéré supérieur à l’erlotinib en termes de survie dans les carcinomes épidermoïdes. Les inhibiteurs des points de rétrocontrôle de la réponse immunitaire ciblant l’interaction du Program Death Receptor 1 (PD1) lymphocytaire avec son ligand (PD-L1) se sont avérés supérieurs au docétaxel en termes de survie, avec des réponses très prolongées et un profil de tolérance plus favorable. L’efficacité en monothérapie ne s’observe cependant que chez une minorité de patients, impliquant la recherche de facteurs prédictifs de réponse. La corrélation du bénéfice de survie lié aux anti-PD1/PD-L1 avec le niveau d’expression de PD-L1 dans les carcinomes non-épidermoïdes fait intervenir ce paramètre dans le choix thérapeutique en 2e ligne et bientôt dès la 1re ligne.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

During the last decade, post-platinum treatment options in advanced non-small cell lung cancer without oncogenic addiction have been restricted to docétaxel, pémétrexed or erlotinib, providing modest results. Several new therapeutic options have been recently developed, leading to deeply change the treatment algorithm after the first line of treatment. The addition of an antiangiogenic agent to docétaxel demonstrated an improvement of overall survival with limited toxicities for nintedanib in adenocarcinoma and ramucirumab for both squamous and non-squamous cell carcinoma. Afatinib has shown superiority over erlotinib in second-line treatment of squamous cell carcinoma in terms of progression-free and overall survival. Immune checkpoints inhibitors targeting the interaction between Program Death Receptor 1 (PD1) on T cells and its ligand PD-L1 expressed on tumor cells demonstrated a survival benefit comparatively with docétaxel, with a better safety profile and durable responses leading to expect long-term survival. However, responses to single agent anti-PD1 or PD-L1are observed only for a minority of patients, requiring predictive biomarkers. The correlation between the magnitude of survival benefit and the level of PD-L1 expression by non-squamous carcinoma cells leads to take this factor into account for the treatment decision process in 2nd line and soon in first-line therapy.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots Clés : Carcinome bronchique non à petites cellules, Stade IV, Seconde ligne, Immunothérapie, Angiogenèse

keywords : Non-small cell lung cancer, Stage IV, Second-line, Immunotherapy, Angiogenesis


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Vol 8 - N° 5

P. 361-372 - septembre 2016 Retour au numéro
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