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Hétérogénéité de l’atteinte respiratoire associée aux mutations de NK2 homeobox 1 - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.031 
E. Nattes 1, S. Lejeune 2, A. Carsin 3, R. Borie 4, I. Gibertini 5, J. Balinotti 6, N. Nathan 7, S. Marchand-Adam 5, C. Thumerelle 2, B. Fauroux 8, V. Houdouin 9, C. Delestrain 1, M. Louha 7, R. Couderc 7, A. De Becdelievre 10, P. Fanen 10, B. Funalot 10, B. Crestani 4, A. Deschildre 2, J.-C. Dubus 3, R. Epaud 1,
1 Centre intercommunal de Créteil, Créteil, France 
2 Centre hospitalier universitaire de Lille, Lille, France 
3 Centre hospitalier universitaire Timone Enfants, Marseille, France 
4 Hôpital Bichat, AP–HP, Paris, France 
5 Centre hospitalier universitaire de Tours, Tours, France 
6 Hospital de Niños Ricardo Gutierrez, Buenos Aires, Argentine 
7 Hôpital Trousseau, AP–HP, Paris, France 
8 Hôpital Necker enfants-malades, Paris, France 
9 Hôpital Robert-Debré, Paris, France 
10 Hôpital Henri-Mondor, AP–HP, Créteil, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les anomalies héréditaires du métabolisme du surfactant représentent 15 % des causes de syndrome respiratoire associées à une pathologie interstitielle chez l’enfant. Le facteur de transcription NKX2-1 (NK2 homeobox 1) est crucial au niveau pulmonaire pour réguler les gènes codant les protéines du surfactant SP-A, B, C et D et ABCA3. NKX2-1 est aussi exprimé dans la thyroïde et le système nerveux. Chez l’homme, des mutations de ce gène NKX2-1 causent le syndrome « cerveau-poumon-thyroïde » associant généralement une maladie respiratoire avec des symptômes neurologiques et une hypothyroïdie, avec une grande variabilité phénotypique. Plus récemment, des atteintes respiratoires isolées ont été rapportées.

Méthodes

Nous avons recueilli les données cliniques de 15 patients présentant une atteinte respiratoire liée à une mutation de NKX2-1.

Résultats

La triade clinique est observée chez 8 patients et 4 n’ont que l’atteinte pulmonaire. L’âge médian au diagnostic est de 21 mois (IQ 3–100). Une détresse respiratoire néonatale est retrouvée chez 9 patients dont 5 évoluent vers une pneumopathie infiltrative diffuse (PID), 3 patients ont eu une PID diagnostiquée avant 1 an et 3 à l’âge adulte. Douze patients ont eu des examens paracliniques : scanner thoracique (n=12), fibroscopie bronchique (n=5), biopsie pulmonaire (n=3) et des explorations fonctionnelles respiratoires (n=6). Une oxygénothérapie a été administrée chez 6 patients pour une durée médiane de 18 mois (IQ 2,5–29). Tous les patients souffrant de PID ont été traité par corticoïdes per os ou en bolus (n=10), azithromycine (n=8) et/ou hydroxychloroquine (n=4).

Conclusion

L’atteinte pulmonaire liée aux mutations de NKX2-1 est hétérogène et l’analyse génétique doit être réalisée même en absence de symptômes neurologique ou thyroïdien.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A14 - janvier 2017 Retour au numéro
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