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Alternative à la corticothérapie dans le traitement de la sarcoïdose. À propos de 16 cas - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.354 
I. Badri 1, N. Ben Salah 1, , D. Bejar 1, H. Snene 1, S. Toujani 2, M. Mjid 2, N. Mehiri 1, M. Beji 2, J. Cherif 2, B. Louzir 1
1 Université de Tunis-El-Manar, faculté de médecine de Tunis, unité de recherche UR12SP06, CHU Mongi-Slim, service de pneumologie allergologie 2070-Sidi-Daoud, la Marsa, Tunisie 
2 Université de Tunis-El-Manar, faculté de médecine de Tunis, unité de recherche UR12SP06, CHU la Rabta, service de pneumologie allergologie, 1007 Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sévérité de la sarcoïdose est très variable et conditionne la décision thérapeutique. La corticothérapie est le traitement de référence qui permet une rémission de la maladie avec un effet toutefois suspensif. D’autres médicaments peuvent être proposés comme une alternative à la corticothérapie en cas de contre indication, d’échec ou de résistance aux corticoïdes.

Méthodes

C’est une étude rétrospective portant sur tous les dossiers de patients hospitalisés et traités pour une sarcoïdose, colligés au service des maladies respiratoires du CHU la Rabta de 2006 à 2015. Les dossiers des patients ayant reçu un traitement alternatif aux corticoïdes ont été retenus et étudiés en spécifiant le profil clinique radiologique et évolutif.

Résultats

Sur les 100 cas de sarcoïdoses médiastino-pulmonaires étudiés, 16 patients ont reçu un traitement immunosuppresseurs de seconde intention. Il s’agit de 12 femmes et 4 hommes. La moyenne d’âge était de 58 ans. Le tabagisme actif était noté chez 25 % des malades. Vingt pour cent étaient diabétiques, 20 % avaient une hypertension artérielle, 12,5 % avaient une coronaropathie. La symptomatologie clinique est dominée par la toux dans 60 % des cas et la dyspnée dans 75 %. Il s’agissait d’un stade I dans 12,5 % des cas, un stade II dans 40 % des cas, un stade III dans 20 % des cas et un stade IV dans 27,5 % des cas. L’atteinte thoracique isolée était notée chez 31,25 % des malades. Les manifestations extrathoraciques associées sont dominées par l’atteinte cutanée (25 %) et hépato splénique (12,5 %). L’atteinte neurologique était présente dans 6,25 % des cas et l’hypercalcémie menaçante était retrouvée dans 12,5 % des cas. Une corticothérapie générale a été instaurée chez tous les malades initialement. Les autres immunosuppresseurs ont été proposés après un échec à la corticothérapie (50 %), devant une contre-indication aux corticoïdes (18,75 %) ou devant une cortico-dépendance (31,25 %) avec une dose minimale moyenne de corticoïde pour le maintien d’une rémission complète à 12,5mg. Le méthotrexate a été proposé dans 50 % des cas et l’azathioprine dans 31,25 % des cas. L’évolution était favorable dans 43 % des cas.

Conclusion

Les immunosuppresseurs représentent une alternative au traitement de la sarcoïdose mais restent d’un second recours et doivent être réservés à des situations particulières en raison de la tolérance et des complications possibles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A149 - janvier 2017 Retour au numéro
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  • L’atteinte interstitielle au cours de la sarcoïdose
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