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Qualité du sommeil chez les malades atteints de BPCO sévère - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.361 
L. Grassion 1, , J. Gonzalez-Bermejo 1, J. Soler 1, A. Guerder 1, N. Haziot 1, T. Similowski 1, S. Redolfi 2
1 AP–HP, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles-Foix, service de pneumologie et réanimation médicale, département « R3S », 75013 Paris, France 
2 AP–HP, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles-Foix, service de pathologies du sommeil, département « R3S »), 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le sommeil des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un sujet très peu étudié dans la littérature. Le sommeil induit des modifications physiologiques de la respiration. Ces modifications peuvent se révéler délétères chez un patient présentant une pathologie respiratoire. L’objectif de cette étude est une évaluation du sommeil et de la respiration au cours du sommeil de patients atteints de BPCO sévères à l’état stable.

Méthodes

Il s’agit d’une étude de cohorte monocentrique prospective. Les patients atteints d’une BPCO stade 3 ou 4 ont été recrutés dans le service de réhabilitation respiratoire à plus de 3 semaines postexacerbation. Au cours de leur séjour, un examen de polysomnographie (PSG) complet avec mesure de la pression transcutanée du CO2 (PtCO2) et d’électromyographie des muscles inspiratoires accessoires (sternocléidomastoïdiens) a été réalisé dans le service du sommeil.

Résultats

Entre octobre 2015 et juin 2016, 26 patients ont été enregistrés. L’âge médian retrouvé était de 71 ans et le VEMS médian était de 38 %. Les scores CAT, DIRECT, EPWORTH et BODE sont respectivement de 22/40, 18/32, 4/24 et 6/9. Nous avons retrouvé un sommeil de qualité altérée chez 58 % des patients, une utilisation des muscles respiratoires accessoires au cours du sommeil chez 92 %, une hypoxémie chez 50 %, une hypoventilation au cours du sommeil chez 23 % et un syndrome d’apnées du sommeil obstructif chez 19 %.

Conclusion

Chez de patients atteints de BPCO sévère à l’état stable et sans trouble du sommeil rapporté, on retrouve un sommeil alteré en association à de multiples phénomènes en partie non décrits comme une activation quasi systématique des muscles du cou. Des PSG de contrôle à distance seront proposés chez les malades dont le sommeil est altéré en postexacerbation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A152 - janvier 2017 Retour au numéro
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