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Place de la corticothérapie inhalée dans la prise en charge des pathologies bronchiques : que dit le patient ? - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.401 
R. Gargouri, W. Feki , G. Trigui, N. Bahloul, H. Ayadi, W. Ketata, S. Kammoun
 Service de pneumologie, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La corticothérapie, surtout au long cours, pose un problème d’observance majeur vu qu’elle est considérée par le patient comme étant lourde et inquiétante. Ce ressenti peut être atténué par la communication d’informations correctes et utiles aux malades quant aux bénéfices et des risques de leur traitement. Le but de notre travail est d’évaluer les connaissances des patients à propos de la corticothérapie pour dissimuler les inquiétudes causant des incidents et une mauvaise observance au cours du traitement.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale incluant les patients sous corticothérapie inhalée et qui ont consulté au service de pneumologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax durant les deux mois de mai et de juin 2016.

Résultats

Cinquante patients ont été inclus dans l’étude. La majorité (n=33) était des femmes. L’âge moyen était 51 ans. L’origine rurale était notée chez 61,99 % des malades. Un niveau d’études nul ou primaire représentait 75,99 %des cas. Les antécédents respiratoires étaient représentés par l’asthme (n=35), la BPCO (n=12), le cancer bronchopulmonaire (n=6) et les PID (n=5). La corticothérapie au long cours était notée dans 91,5 % des cas. La durée moyenne d’utilisation de corticoïde inhalé était 15 ans et demi. L’âge moyen de début de la corticothérapie inhalée était 33 ans. L’absence d’effets indésirables a été rapportée par 16 patients. Une candidose buccale a été rapportée dans 27,98 % des cas, une raucité de la voix dans 19,98 % des cas et une toux irritative dans 4 % des cas. Ces effets ont été rattachés au traitement par 23 malades. Ils ont été perçus au bout de quelques jours de traitement dans 32,92 % des cas. L’arrêt individuel du traitement a été noté dans 24,69 % des cas, et une tendance à consulter dans 23,98 % des cas. Les risques de l’arrêt intempestif du traitement étaient connus par 63,99 % des patients. Le nom du traitement était connu par 17 malades, la dose journalière par 26 malades et la fréquence journalière par 47 malades. Un effet bénéfique du traitement a été rapporté par 27 malades. La grossesse imposait l’arrêt des corticoïdes selon 7 patients. Pour la voie inhalée, 64,4 % des patients pensaient à un passage systémique probable dont 84,21 % pensaient que cela dépendait des doses.

Conclusion

Avoir une idée sur la vision du patient à propos de son traitement corticoïde de point de vue utilité et innocuité aide à mieux optimiser les informations que l’on devrait lui communiquer pour avoir un meilleur rendement thérapeutique avec moins de complications.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A169-A170 - janvier 2017 Retour au numéro
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