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Profil des fumeurs à la consultation d’aide au sevrage tabagique - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.425 
A. Atmane , M. Raoufi, J. Benamor, S. Hammi, K. Marc, M. Soualhi, R. Zahraoui, J. El Bourkadi
 Hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le tabagisme est un fléau qui est en nette augmentation dans les pays en voie de développement. Plusieurs programmes d’aide au sevrage tabagique ont été organisés, et ce, dans le but d’aider les fumeurs désireux d’arrêter de fumer. Le but de notre étude est de déterminer le profil des patients tabagiques, ayant consulté pour l’aide au sevrage tabagique.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective intéressant 112 patients suivis à la consultation antitabac de l’hôpital Moulay Youssef de janvier 2013 jusqu’à décembre 2014. Nous avons étudié leur profil clinique, leur degré de motivation et leur niveau de dépendance.

Résultats

Cent douze patients se sont présentés à la consultation d’aide au sevrage tabagique, 19 femmes et 93 hommes, la moyenne d’âge est 41,25 (extrême 16–67). Les antécédents sont marqués par des troubles psychiques chez 26,7 %. L’âge de début de la cigarette varie entre 7 et 41ans avec une moyenne de 18,29ans. Chez la femme, l’âge de début de la cigarette est en moyenne de 27ans Au total, 86 % des patients consomment plus d’un paquet par jour, la durée moyenne d’intoxication tabagique est de 22ans et d’autres habitudes toxiques sont retrouvées chez 60,7 % des patients. Soixante-quatre pour cent des patients ont essayé au moins une tentative d’arrêt de la cigarette. La motivation évaluée par le test Q-MAT est forte chez 81 % des patients. Le niveau de dépendance nicotinique est fort chez 61,6 % (Fagerström supérieur ou égal à 6). Soixante-quatorze pour cent des fumeurs ont interrompu leur suivi après la deuxième consultation et seul 14 % ont arrêté de fumer pendant plus de six mois grâce à un traitement par substitutifs nicotiniques.

Conclusion

Le profil des patients dans notre étude correspond à des fumeurs fortement dépendant au tabac et difficile à sevrer. Une prise en charge multidisciplinaire incluant les thérapies cognitivo-comportementales pourrait augmenter les chances d’arrêt.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A181 - janvier 2017 Retour au numéro
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