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Facteurs associés aux décès chez les tuberculeux en phase intensive du traitement au CHU Sylvanus Olympio de Lomé - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.554 
K. Adjoh 1, , G. Ouedraogo 2, S. Adambounou 1, A.R. Ouedraogo 2, M. Boukari 1, O. Tidjani 1
1 Université de Lomé, Lomé, Togo 
2 Université de Ouagadougou, Ouagadougou, Burkina Faso 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La mise en place de protocoles thérapeutiques standardisés, basés sur une association d’antituberculeux efficaces, a révolutionné la prise en charge de la tuberculose et son pronostic. Cependant, des cas de décès de patients tuberculeux sous traitement sont encore notifiés. L’objectif de la présente étude était de déterminer les facteurs associés aux décès chez les nouveaux cas de tuberculose en phase intensive du traitement antituberculeux.

Méthodes

Une revue documentaire des dossiers des patients, des registres du laboratoire de mycobactériologie et des registres de notification des cas de tuberculose a été faite. Les patients ont été répartis en deux groupes, Décès et Survie, selon l’évolution à la fin de la phase intensive du traitement. Les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques de chacun des deux groupes ont été comparés.

Résultats

Au total, 182 cas ont été retenus. Le sex-ratio était de 1,33. La mortalité était de 24 % pour les cas âgés de plus de 50 ans et ceux de 19 % chez les moins de 50 ans avec un Odds-Ratio (OR) de 1,3714. Le risque de décès était plus grand chez les femmes (OR=1,4840), les salariés (OR=3,0267), les cas tardivement référés (OR=2,8787). L’infection à VIH était associée à une plus forte mortalité avec p<0,001. Sur le plan paraclinique, le risque de décès était 1,6 fois plus important en cas de lésions étendues bilatérales. La présence de cavitation était corrélée à une meilleure survie.

Conclusion

La co-infection avec le VIH reste le principal facteur associé au décès chez les nouveaux cas de tuberculose en phase intensive du traitement. L’importance d’une chimioprophylaxie à l’isoniazide chez les patients PVVIH, comme le recommande l’OMS, se pose.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A230-A231 - janvier 2017 Retour au numéro
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