Connaissance et attitude des médecins sur le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) à Brazzaville (Congo) - 11/01/17
Résumé |
Introduction |
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS), véritable problème de santé publique, est pourtant sous-diagnostiqué à Brazzaville. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins à Brazzaville sur cette affection et décrire leurs attitudes face à un sujet suspect de SAS.
Méthodes |
Il s’est agi d’une enquête transversale descriptive auprès de 108 médecins exerçant dans différents hôpitaux la ville de Brazzaville. La collecte des données a été faite par un autoquestionnaire élaboré après une analyse bibliographique sur le SAS [2 , 1 ]. Le questionnaire a été rempli sans recours à une source d’information. Nous avons défini, de façon arbitraire, trois niveaux de connaissance : FAIBLE, lorsque le total des points obtenus était compris [0–9] points ; MOYEN, lorsque le score était [10–18] points ; BON, lorsque le sujet avait totalisé [19–28] points.
Résultats |
Notre échantillon était constitué de 83 (76,85 %) médecins généralistes et de 25 (23,15 %) médecins spécialistes. La moyenne du score de connaissance était de 9,34 points±3,03 points. On a noté 47,22 % (51/108) de faible connaissance et 52,78 % (57/108) de moyenne connaissance. Il n’y a aucune corrélation entre le score de connaissance et l’année de soutenance (r=0,1 ; p=0,29), ni avec le nombre de source d’information (r=0,16 ; p=0,08). Par ailleurs, on note un lien entre le niveau de connaissance et le nombre de fois que le diagnostic de SAS a été évoqué (p=0,02). Devant la suspicion d’un SAS, le médecin orientait le patient dans 29,59 % des cas en ORL et dans 38,70 % chez le pneumologue.
Conclusion |
Cette étude met en lumière le bas niveau de connaissances théoriques des médecins sur le SAS et ceci a pour conséquence une mauvaise prise en charge de cette pathologie au Congo.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Connaissance, Attitude, SAS, Congo