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Connaissance et attitude des médecins sur le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) à Brazzaville (Congo) - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.701 
E.L.P. Bemba 1, , F.H. Okemba-Okombi 2, R.G. Bopaka 2, P.P. Koumeka 2, R. Samba 2, J. Mboussa 1
1 Faculté des sciences de la santé, université M.NGOUABI, service de pneumologie, CHU, Brazzaville, Congo 
2 Service de pneumologie, CHU, Brazzaville, Congo 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS), véritable problème de santé publique, est pourtant sous-diagnostiqué à Brazzaville. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins à Brazzaville sur cette affection et décrire leurs attitudes face à un sujet suspect de SAS.

Méthodes

Il s’est agi d’une enquête transversale descriptive auprès de 108 médecins exerçant dans différents hôpitaux la ville de Brazzaville. La collecte des données a été faite par un autoquestionnaire élaboré après une analyse bibliographique sur le SAS [2, 1]. Le questionnaire a été rempli sans recours à une source d’information. Nous avons défini, de façon arbitraire, trois niveaux de connaissance : FAIBLE, lorsque le total des points obtenus était compris [0–9] points ; MOYEN, lorsque le score était [10–18] points ; BON, lorsque le sujet avait totalisé [19–28] points.

Résultats

Notre échantillon était constitué de 83 (76,85 %) médecins généralistes et de 25 (23,15 %) médecins spécialistes. La moyenne du score de connaissance était de 9,34 points±3,03 points. On a noté 47,22 % (51/108) de faible connaissance et 52,78 % (57/108) de moyenne connaissance. Il n’y a aucune corrélation entre le score de connaissance et l’année de soutenance (r=0,1 ; p=0,29), ni avec le nombre de source d’information (r=0,16 ; p=0,08). Par ailleurs, on note un lien entre le niveau de connaissance et le nombre de fois que le diagnostic de SAS a été évoqué (p=0,02). Devant la suspicion d’un SAS, le médecin orientait le patient dans 29,59 % des cas en ORL et dans 38,70 % chez le pneumologue.

Conclusion

Cette étude met en lumière le bas niveau de connaissances théoriques des médecins sur le SAS et ceci a pour conséquence une mauvaise prise en charge de cette pathologie au Congo.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Connaissance, Attitude, SAS, Congo


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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A284-A285 - janvier 2017 Retour au numéro
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