La bronchoscopie est un examen indispensable, largement utilisée par le pneumologue pour étayer le diagnostic carcinologique, contrôler localement l’évolution après chimiothérapie ou chirurgie en matière de cancer bronchique.
Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective, descriptive dont le but était de déterminer la rentabilité diagnostic de la bronchoscopie chez les patients présentant une suspicion clinicoradiologique de cancer bronchique durant la période 2010–2015.
Nous avons colligé 570 cas dont 82 % étaient de sexe masculin, l’âge moyen était de 68 ans avec des extrêmes (38–80 ans). Le tabagisme était noté dans 92 %. La suspicion du cancer bronchique et l’indication de la bronchoscopie étaient dominées par l’image radiologique proximale (42 %), distale (29 %), trouble de ventilation (8 %), adénopathies médiastinales (13 %), épanchement pleural récidivant (8 %), des hémoptysies (13 %). Le diagnostic de cancer bronchique était confirmé (70 %). La bronchoscopie avec biopsie et aspiration pour cytologie (75 %), biopsie distale scanoguidée (15 %), biopsie pleurale (5 %), biopsie ganglionnaire (3 %), médiastinoscopie (2 %). L’aspect endoscopique était dominé par la formation bourgeonnante (45 %), infiltration sténosante (30 %), épaississement et élargissement des éperons (5 %), compression extrinsèque (3 %), il était normal chez 17 % des patients. Il a été noté concernant les incidents 3 cas de saignement important, 8 cas de désaturation majeure et 1 cas d’intolérance à la xylocaine.
La bronchoscopie est un examen incontournable dans le diagnostic du cancer bronchique, sa rentabilité est essentiellement retrouvé pour les tumeur proximale mais ceci n’empêche pas de la pratiquer dans le cadre du bilan lésionnel pour d’autres tumeurs.
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Publié par Elsevier Masson SAS.